par Lavoie De Sonmètre » 21 04 2008 à 14:46
L’ARGENT SUFFIRA T’IL POUR SAUVER LE MASTROU?
Pour sauvegarder cette ruine ferroviaire, qu’était le Mastrou à sa fermeture en 1968 et en faire la référence des trains touristiques français, il aura fallu à quelques « farfelus », 35 ans de passion, de bénévolat, de ténacité, dans sa gestion.
Au passage, ils étaient devenus aussi propriétaire de 30 Km de ligne.
En 2004, contraints entre autre, par une maintenance de matériel et de renouvellement de voie trop lourd, pour eux, ils deviennent minoritaires d’un partenaire financier, ce dernier, « Conseil Général » a mis à la tête de cette nouvelle structure Touristique « SAEML » un cadre salarié n’ayant aucune compétence ferroviaire.
Bilan : Un potentiel client maintenu, mais entassé dans un seul train vapeur, au lieu de 3 certains jours par le passé « alors que le but du C.G. était de doubler le nombre de voyageurs ».
Un matériel mal entretenu, 9 engins moteurs HS sur 10 en service il y à 4 ans. "Le seul engin disponible à ce jour Un Billard A150D et sa remorque".
Des travaux de voies de remise à niveau qui ne respectent pas le calendrier. Un personnel qualifié, licencié, ou démissionnaire (8 en 4 ans).
En plus de la quinzaine de salariés SAEML, la SGVA, a fourni plus de 420 journées de main d’œuvre « gratuite » par an, et sous prétexte de non ingérence dans une entreprise privé, se contente de regarder son matériel ferroviaire «sous convention de prêt et de maintenance » se dégrader, misérablement.
Les divers responsables, SAEML et SGVA, ont même été mis en garde à plusieurs reprise, de cette gestion aventureuse.
Résultat : Une fermeture précipitée, un lendemain d’élections, malgré une campagne publicitaire engagée, des partenaires, fournisseurs, clients et surtouts salariés tenus à l’écart de cette décision, mise sur le compte de la soudaine vétusté, du non respect de la sécurité et du confort du client ?
MAIS DE QUI SE MOQUENT ON ?
A ne pas oublier qu'un bénévole « SGVA » notre camarade George Poncet, a été tué accidentellement en service commandé, le 1 Août 2006 (très certainement à cause de deux voitures danseuses, un peu trop déchaînées) Le train n'a pas été arrêté un seul jour ?
Alors que sur Viaduc 07 en 2004, un salarié à un pied et une main sectionnés, en tombant d'un Autorail (par sa faute), le train a été immobilisé plusieurs semaines, pour enquête. Aujourd'hui plusieurs années après la procédure n'est pas éteinte, contre le président bénévole.
Il faut dire que dans un cas l'élu est le principal actionnaire et la victime un brave garçon, dont je crois savoir que la famille n'a pas reçu un centime.
Dans l'autre la victime et le fils d'un élu du peuple, et le gestionnaire un simple citoyen.
CHERCHER L' ERREUR
TOUT N'EST PAS PERDU
Aujourd'hui le chemin de fer du Vivarais à un très grand potentiel de sympathie, bénéficie d' une prise de conscience par le monde du commerce de son grand intérêt économique et a encore une très grande notoriété touristique, pour les passionnés que nous sommes, il à aussi une grand valeur patrimoniale.
C'est un musée vivant que nous pouvons sauver si nous faisons entendre nos arguments au Conseil Général de l'Ardèche l'actuel actionnaire majoritaire.
Cordialement
Pierre Malfay