Patrice Roussiale a écrit:Question à Ramon, que je trouve bien silencieux, concernant deux Decauville en voie de 60 ...
Est-ce que le transfert d'une vapeur d'un département à l'autre, sans aucune intervention technique (je pense à une épreuve de chaudière) faisait l'objet d'un enregistrement ?
Je suis silencieux parce que je ne sais pas

surtout que pour les Decauville 030 T type 17, beaucoup sont d'origine militaire et ont été revendues à des utilisateurs qui n'ont pas été répertoriés.
Tout appareil à vapeur devait (et doit toujours???) être déclaré lors de sa mise en service dans un département à la préfecture (registre de déclaration des appareils à vapeur), le but étant simplement de de récupérer une taxe. Dans le cas des locomotives, locomobiles et autres machines mobiles, la taxe était valable sur tout le territoire du département, pour les entreprises de travaux publics, la même machine pouvait donc être déclarée dans plusieurs départements. Les locomotives des chemins de fer secondaires et des grandes compagnies ne sont pas déclarées sur ce "registre".
Sur les déclarations sont inscrits : le nom et l'adresse du déclarant, le volume de la chaudière, la surface de chauffe, le timbre, le type de chaudière, l'utilisation, le lieu d'utilisation et, pas toujours, le constructeur de la chaudière (j'en oublie peut-être), donc, pas toujours facile de reconnaître une locomotive en épluchant le registre souvent composé de feuilles volantes.
Ces documents sont en principe conservés aux Archives Départementales (c'est le cas aux AD77), mais pas toujours...
En cas de changement de département : même punition, même motif.
Le bon entretien des chaudières et leur homologation relève du Service des Mines et des l'A(p)(l)pave ou autre et n'est pas pris en compte.
Ramon