@ Oie Galopant : malgré mes recherches je n'ai pas pu trouver trace, sur une carte postale ancienne, d'un "outil" semblable à la potence de la station des "Essards" dont on parle un peu plus haut.
J'ai même cherché dans les sites spécialisés dans les outils anciens, rien. Je suis retourné sur le site de la construction du chateau de Guédelon, entre Cosne sur Loire et St Amand en Puisaye, où ils n'utilisent que des outils de manutention anciens, rien non plus...
Reste effectivement l'hypothèse que ce soit l'outil d'une entreprise locale...
Autre sujet : pour ce qui est du pont de Taillebourg, photographié vers 1950, je m'étonnais de son aspect militaire alors qu'il ne me semblait pas qu'il y ait eu de la bagarre dans ce secteur en 1944. Erreur ! En se retirant vers le nord, les unités de la Whermacht, qui n'étaient pas chargés de la défense des "poches de l'Atlantique" (Pointe de Grave, Royan, La Rochelle et les îles de Ré et d'Oléron), firent sauter tous les ponts de la région et particulièrement ceux sur la Charente. Seuls le pont suspendu de Tonnay-Charente et le pont de pierre de Saintes purent être sauvés par la Résistance ("La Libération de la Charente Maritime" par Christian Genet - Edit. La Caillerie - Gémozac).
Ci-dessous ce pont de 1950, à Taillebourg,
qui remplace le pont des années 1880 qui donnait passage à la ligne des EC :
Cette photo, tirée du livre ci-dessus, illustre ce qui a dû arriver au pont de Taillebourg : il s'agit du pont de Saint Savinien, village situé sur la Charente, à une dizaine de kilomètres en aval, presque dans la même configuration géographique que Taillebourg. On s'aperçoit que les deux ponts étaient quasi identiques :