Comme suite a l'échange de suppositions sur ce fil, j'ai pris la liberté de solliciter l'aide de M. Banaudo qui connaît la question mieux que nous tous afin d'obtenir des plans nécessaires a la mise en chantier d'une gare des TAM avec la remise qui va avec sans oublier des précisions relatives a la grande automotrice a bogies dont les cotes font bien défaut.
Avec son amabilité coutumière, Il a accepté de faire quelques recherches afin de faciliter nos travaux et en a profité pour apporter quelques réponses aux questions soulevées tout au long de ce fil. Je vous en livre les réponses dans l'ordre, toujours bon a savoir....
En ce qui concerne le type des freins du wagon Central Var, il s'avère que nous avions tous un peu raison et un peu tort (le verre a moitié vide ou a moitié plein).
Le wagon couvert Buire 1888 " Central Var " est équipé du frein Wenger, adapté à la disposition d'origine de ses sabots. Le WENGER comporte un grand réservoir à air comprimé A L'INTERIEUR duquel est logé le cylindre à piston qui actionne la timonerie. Le LIPKOWSKY comportait un réservoir d'air et DEUX CYLINDRES, le premier appliquant les sabots sur les roues et le second effectuant le serrage proprement dit. Vu de l'extérieur, ce système se caractérisait par deux sabots par roue, soit huit par véhicule. Vers 1939, comme les pièces de ce constructeur devenaient difficiles à approvisionner, les ateliers de Draguignan ont remplacé le frein Lipkowsky par le Wenger sur les wagons qui en étaient équipés. Par contre les huit sabots ont été maintenus. Ces wagons d'origine Lipkowsky " Wengérisés " se distinguaient par les lettres FW apposées au pochoir, on en voyait encore au début des années 1970…
En ce qui concerne les unités ex SGLM, nous voici rassurés, l'essieu central sera remis en place car avec un empattement un peu long soumettant les longerons du châssis désormais privé du support central a des efforts de flexion voire de vrillage, il y aurait a terme eu risque de déformation voire de fissuration sur ces derniers.
Idem pour les wagons dont les ressorts de suspension devaient offrir un confort type "noyau de pêche" (a reproduire

dans un recoin du réseau) qui ont été cédés au GECP dans cet état mais qui verront leur restauration remédier à cet état de chose. Un grand chantier attend les bénévoles car la voiture (mixte fourgon ?) paraît vraiment en mauvais état. Si mes souvenirs sont exact c'est peut-être celui qui est revenu de Tournon.
Et pour Amandine ???

Ah, Amandine ! Des précisions indispensables que nous attendions tous ...
- Amandine a fait fantasmer des générations de passionnés des CP, même si personne n'a jamais vu le film (pas certain ça) … hormis un directeur du réseau qui l'avait fait " par pure conscience professionnelle " !!! Vu l'époque, Amandine a peut-être perdu quelques uns de ses charmes et elle est peut être une gentille grand-mère ?
Ces précisions apportées, j'en profite pour passer un cliché de la cour de la gare de Plan du Var Vésubie ... Les voies des TAM occupaient la place des voitures garées contre le mur sur la gauche du cliché. L'apport du "petit matériel" sur la voie en sortie de gare atteste l'importance des travaux en cours.
Ceux de la gare de Draguignan suivront dés que la numérisation des diapos sera effectuée, c'est pas gagné compte tenu du travail a effectuer au milieu des travaux occasionné par la pose des voies + ballastage du petit réseau en cours de chantier, de grands moments a vivre intensément surtout avec ces satanés grains de ballast qui ont tendance a se promener partout sauif là ou il faut ...
