par 230-G-352 » 21 03 2014 à 14:08
Ce n'est pas si simple que cela mon pauvre Victor.
Pour faire simple, voici comment ça se passe :
- Tu fais un essai, en présence de l'organisme de contrôle qui va bien comme l'APAVE, sous pression avec une surpression par rapport à la pression de service. cet essai s'appelle l'épreuve.
- Cet essai est réalisé à froid avec de l'eau qui présente l'immense avantage d'être presque incompressible. Dès que tu pompes de l'eau en plus dans la chaudière, la pression monte vite.
- Cet essai réalisé, et sous réserve que les éléments de sécurité tels les soupapes de sécurité aient été révisés, la chaudière est donnée bonne pour 10 ans et moyennant l'organisation d'une visite, par un organisme agréé, de la chaudière tous les 18 mois maximum.
Il ne faut pas oublier que, même à l'air libre, une pièce en acier rouille... Il n'est donc pas possible de dire : "j'ai testé cette chaudière il y a 10 ans mais comme je ne l'ai allumée que 1 ou 2 fois, c'est comme il ne s'était rien passé". Ta chaudière a nécessairement vieillie dans l'intervalle et cela sans préjuger des conditions dans lesquelles la chaudière a été stockée.
Maintenant, si effectivement tu n'as pas utilisé (ou presque) ta chaudière, c'est relativement facile de repasser une épreuve à condition d'avoir stocké la chaudière dans de bonnes conditions (sans eau et à l'abri par exemple).
La chaudière de la 52 doit donc, à mon avis et sous réserve qu'elle n'ait pas été éprouvée depuis moins de 10 ans, être ré-éprouvée pour avoir un timbre valide.
Pour conclure et pour ton information, je m'occupe des locomotives à vapeur du CFTV à St-Quentin et en ce moment je suis en pleine préparation de l'épreuve de la chaudière de la 140-C-314, alors les problématique d'épreuve, je connais un peu...