Suite du filon forestier avec un autre wagon inspiré d'un original d'Abreschviller.
Le wagon bureau (ou cantine ?)
Je dis bien inspiré car j'ai divergé en plusieurs points, d'abord je n'ai pas les dimensions, ensuite, j'ai en partie harmonisé avec le wagon atelier dont j'ai déterminé la taille pour masquer le Caramel (rogné mais pas machouillé).
Comme d'habitude, je fais les stries des jointure des planches avec un couteau Olfa P450, mais j'avais une lame assez usée, et le résultat n'est pas bien soigné.
Ensuite, je découpe les fenêtres en commençant par un pré-perçage façon timbre poste, puis une découpe progressive avec des petits ciseaux façon ciseaux à bois.
Ensuite vient la préparation du toit.
Je découpe des petits
barrots de toit avec un compas à découpe (Olfa, mais il existe d'autres marques similaires).
C'est le même rayon que le haut des dossiers, alors avec un seul réglage, je fais une série, découpés dans la même bande de carte plastique que les dossiers.
Pour parrer aux aléas, je découpe un ou deux
barrots en plus, c'est plus rapide que d'en chercher un qui aurait sauté à l'autre bout de l'atelier.
Collage d'un ou deux
barrots, vers le milieu, ou un tiers deux tiers de la longueur du véhicule, pour maintenir parallèles les flancs, cela facilitera le collage des suivants.



Vérification d'alignement des extrémités des
barrots.


Roulage du toit. Je roule à la main et en douceur un rectangle de carte plastique d'épaisseur 0,5 mm sur une série de cylindres.
J'ai coupé le rectangle un à deux millimètres plus grand que nécessaire.
Cela rend le centrage et l'alignement au collage moins critique, je me concentre ainsi plus sur la bonne jointure sur tout le périmètre. Je rognerai plus tard les excès à la lime, pour égaliser les surplombs.

Et même sans colle, ça joint bien, mais je ne colle que plus tard, car le collage des
barrots n'est pas encore dur, et j'ai quelques ajouts à faire sur les fenêtres qui seront plus faciles avant la pose du toit.




A+
(*) Je parle de barrots en faisant référence à l'orthographe utilisée en architecture navale pour désigner les fortes poutres transversales supportant les planchers des ponts, et à maintenir les deux côtés du navire dans leur tendance à se séparer. Ces barrots sont courbés. Selon la définition donnée par le dictionnaire pittoresque de marine par Jules Lecomte, publié en 1835 et ré-édité par les éditions de l'Estran