Fin de partie du chat et de la souris (peut aussi se jouer avec un pélican et une sardine attachée à une ficelle).
Bande de mécréants, je comprend qu'hier vous avez tous oublié vos dévotions à Saint Anatole.
http://fr.wikipedia.org/wiki/3_f%C3%A9vrier#Saints_des_.C3.89glises_chr.C3.A9tiennesHonte sur ce forum
Enfin, passons
En l'honneur de tous les Anatoles et d'Anatole MALLET en particulier, j'ai choisi hier 3 février, jour de la Saint Anatole pour dévoiler les dessous d'une tentative de construction d'une Mallet Corpet Louvet des TIV en HOm.
Comme beaucoup ici, je suis fascinné par les locomotives à vapeur articulées.
Comme beaucoup ici, je déplore la rareté des chassis moteurs adaptables pour du HOm.
Après moultes méditations, j'ai eu les révélations suivantes :
- qui peut le moins (9 mm) peut le plus (12 mm) => sélectionner et convertir des chassis N en HOm
- procéder par étapes
- élargir l'écartement
- changer les roues
- travailler le mécanisme d'articulation
- en laissant les embiellages pour plus tard => Mallet, Fairlie ou Meyer à jupes
- travailler les embiellages à part => exercice avec un kit de conversion Nonnemistre, puis on verra.
Dans ce cadre, une Mallet Corpet-Louvet des TIV avec ses jupes est toute indiquée.
Après investigations, j'ai trouvé une faisabilité en utilisant un chassis Fleischmann Piccolo (N) de diesel BR212.
L'empattement de chaque bogie est presque bon.
Les axes de 1,5 mm en acier sont faciles à remplacer par des plus longs, et les pignons sont en métal (pas de risque de casse).
Le chassis est trop long mais l'entraxe entre pivots de bogies peut être réduit de 8 mm.
La structure restante du chassis est compatible avec des roues de
9 8 mm (corrigé).
Et le chassis a un bon fonctionnement avant modifs (fiable et bon ralenti).
Par souci de protection des âmes sensibles, je n'ai pas photographié toutes les étapes (mais je peux le refaire

)
La première étape a été le changement des axes et des roues (en fait j'ai gardé les engrenages) ainsi que des plaques de dessous de bogies qui sont aussi solidaires des flancs de bogies d'origine.
Voila ce que ça donne, sur posé sur un plan ramené à l'échelle.

La carcasse du chassis est encore intacte.
Ensuite il faut tracer les découpes et les perçages pour ré-assembler les morceaux conservés.
Je vais garder les parties du chassis qui portent les bogies.
Le centre ne peut pas être converti.
Les deux morceaux d'extrémités devront donc être assemblés par de nouveaux longerons qui maintiendront aussi le moteur en place.
La plaque de circuit imprimé qui assure les interconnections ne peut être gardée, le câblage sera en direct avec des fils fins (fils Brawa pour le câblage de décodeurs).
Les vis sans fin seront rapprochées du moteur, de 4 mm chacune.


La scie Bocfil fait des merveilles.
Le reste est fait à la lime, pas besoin de fraiser.
Résultat de la découpe.
En haut, un chassis intact, au milieu, le chassis découpé, en bas les bogies

Je me suis fait un outil du genre "Puller" (il est encore améliorable)
Je m'en sers ici pour repousser en douceur les vis sans fin le long de l'axe moteur.

avant / après

Les nouveaux longerons sont faits en plaque de verre-époxy cuivré.

Tenue provisoire avec des tétons de fil de laiton.
Présentation du moteur en place

à la fin de l'assemblage, le moteur est serré entre les deux longerons, maintenu en place par ses porte charbons qui passent dans des trous carrés des longerons. Les contacts sont assurés par des ressorts en bronze (doré ?) récupérés dans les touches d'un clavier de PC).

Les gros fils rouges servent aux essais et seront supprimés par la suite.
Il a fallu limer dans les blocs restants du chassis les gorges pour le libre passage de l'axe moteur et de ses vis sans fin.
Les premiers essais doivent être faits "tout doux".
J'ai découvert des points de blocage qui auraient fait griller le moteur.
Puis clamement j'ai limé jusqu'à un fonctionnement doux.
Le chassis à vide se cabre par saccades avec l'un de ses bogies, mais il roule doucement avec 10 grammes de lest.
Voila pour les dessous, yapuka l'habiller.