BEROLA, je te remercie de ta réponse.
En effet on ne peut dire que tu as tort, surtout qu'en fait tu voyais la chose de prés. Pour cette raison, mais même sans cette raison d'ailleurs, je tiens à te présenter avant tout mes excuses devant tout le monde qui lit ce sujet, pour les erreurs que j'ai commises l'autre soir en réagissant comme je l'ai fait.
Ton raisonnement est à mon avis trés juste, il est vrai que l'on oublie malheureusement de penser à ce qu'a fait la SNCF pour le Mastrou. Il faut comprendre aussi que l'idée d'un tronc commun actuellement se compromet de plus en plus, en raison des sillons imposés par RFF, ce qui ne facilite pas la chose si l'on l'imagine.
Ce que tu dis sur l'esprit "héroïque" du Mastrou est vrai dans certains cas, il faut bien dire que l'image du Mastrou est restée celle des "pionniers" avec un esprit noble, mais finalement ça fait un peu grosse tête il faut l'avouer. Bien que beaucoup de gens étaient trés valables, je pense notamment au dernier chef de dépôt qui essayait de se démerder avec les moyens que l'on lui donnait pour faire rouler les trains, et pareil pour le responsable voie ...
Depuis la création de la SEM le problème de gestion vient du fait que les dirigeants n'étaient pas vraiment des ferroviaires. En effet rien de mieux pour faire rouler des vieux trains avec la technique qui va avec que des connaîsseurs, ça a déja été répété sur ce forum.
Seulement, je peux quand même vous avancer que les repreneurs ont engagé un responsable technique - déja sur le terrain - qui s'y connait puisqu'il a travaillé à la réouverture du train touristique du Haut-Quercy il y a une quinzaine d'années (en VN, désolé !!). Et en plus ils savent s'entourer de gens compétents et de "spécialistes" de l'histoire du Mastrou.
Personnellement, j'y crois, à plus ou moins long terme, mais peut-être en faisant des concessions, comme le tronc commun, quelques baladeuses certainement, mais avec les Mallet qui rouleront d'ici quelques années, et les Billard un peu avant.
Maintenant c'est sûr qu'il faudra se raisonner, acquérir de nouveau un savoir-faire, et ne pas venir pour faire du train du dimanche comme on dit. Si on veut être pris au sérieux, il faut que ce soit sérieux, tout simplement, et pour ça il faut un savoir-faire.