POMidi a écrit:Bonjour,
Comparaison pertinente à mon sens Carlo, qui explique beaucoup de choses.
Juste une précision pour les trajets en voitures: en France les routes traversent les villages, en Autriche les routes fédérales sont déviés au niveau de la plupart des villages, y compris le moindre hameau. Pour la même raison il n'y a quasiment de rond-point hors agglomération. De plus ces routes sont larges et en très bon état; globalement les routes de montagnes, Suisses ou Autrichiennes sont du vrai billard comparées aux nôtres.On peut ajouter que les Autrichiens ne sont pas à cheval sur la limite de vitesse en rase campagne (en ville c'est très différent) et je ne les en blâme pas, loin de là.
Pierre, tu a très bien vue que les routes sont dévies même dans les petits hameaux, une chose qui est fatale pour le transport a communs. Il accélère énormément la circulation des voitures et le résultat est exactement la différence indiqué par ViaMichelin : voyager en voiture est plus rapide en Autriche qu’en France. Les écologistes et lobbyistes des transports a communs critiquent toujours fortement cette manière de route et toujours après la ouverture d'une déviation les transports a communs perdent toute suite environ 15a 20% des leurs passagères. Un exemple dans l’agglomération de Vienne ou la RER Mistelbach – Vienne perdait l'année passée environ 60% (!!) de ses passagères après l’ouverture de l’autoroute à coté. Les ÖBB peuvent supprimer tout le deuxième train le matin Une connerie typique pour la Basse Autriche, une région nous connaissons trop bien.
Pour les routes dans les montagnes : quand 5 flocons de la neige tombent les camions sortent avec le sel. Les voitures sont équipées avec les pneus d’hiver. 50cm du neige a Vienne produisent moins de bordelle que 50mm a Lyon ou Paris. En principe l’hiver ne gêne plus la circulation ou seulement dans une manière marginale.
Mais si la mentalité est pareil, si les routes en Autriche sont mieux qu’en France, pourquoi a-t-on plus des passagères dans les secondaires en Autriche qu’en France?
Et ici je peux encore confirmer l’analysedu Pierre: C’est l’exploitation !
Regardez mon tableau :
Il y’a deux différences signifiantes entre les exploitants autrichiens et le BA : le cadencement et la quantité des arrêts. Les Chemins de fer en Autriche s’arrêtent environ deux fois plus suivantes que le BA. Ca n’était aps toujous le cas, j’ai un ancien horaire de 1965 quand le Murtalbahn avait 21 arrêts de Unzmarkt a Tamsweg, alderniere arret rajouté est Wallersbach, depuis environ 2000. Je sais aussi que le PLB introduisait des arrêts en plus, déjà pendant les dernières années des ÖBB, mais aussi pendant l’exploitation par les SLB. Et le Murtalbahn ne circule pas beaucoup plus que le BA, mais beaucoup plus régulière. Intéressant aussi que toutes les chemins de fer en Autriche sont MOINS rapides que le BA avant la limitation de la vitesse a 40km/h. Ca ensemble avec le fait que la circulation en voiture est plus rapide monte que la vitesse n’est pas trop important, (si elle n’est pas absolument catastrophique)
Pour les gares : La petite ville de Murau (2100 habitants) possède 4 (!!) arrêts dans une longueur de 3km, en comparaison Romorantin (17.000 hab.) possède seulement deux dans une longueur de 6,5km.
Pour le cadencement : la régularité de service donne le sentiment d’une autonomie a l’usager qui n’est pas la même mais similaire a cela de l’usager d’un voiture. Il est pareillement beaucoup plus important que la vitesse.
Un exemple hypothétique pour un trajet quotidien sur le BA:
Quelqu’un qui habite a Romorantin (par exemple dans le nord) et travaille à Salbris dans la Zone Industrielle du Stade (je ne sais pas si cette case existe, mais je dois commencer avec une hypothèse) : Il ne va jamais prendre le train, même si le train passe dans la porte de sa maison et cela de son entreprise. Personne ne marche plus 2 a 3km de la maison a la gare pour un trajet de 25km, et après il doit encore marcher 2km jusqu'à son travail…
Selon cette philosophie le PinzgauerLokalBahn rajoutait par exemple ne pas long temps passée un arrêt >Piesendorf Bad< = Piscine. Ce n’est pas seulement le chemin de fer qui profite, mais aussi la piscine !
Je veux vous aussi dire que la situation en Autriche est loin d’être idéal pour les CF comme en Suisse, mais ça va. Et notamment les différences entre les régions montrent comment une bonne exploitation peut influencer la quantité des passagères.