Si on s'aMEUSEait un peu!

[Beyer-Garrat]

Très intéressant Merci Perso j'aimerais des détails sur l'embiellage et la caisse

Superbe modèle

[232 u 1]

Oui je crois que tu pourras écrire la suite...même moi ça m'intéresse...mais si je connais " un peu" ta façon de bosser mon Papou.
Pour ce qui est des Meuse en VN, au Vermandois il me semble que c'est une 030T Fives-Lille....

Ah oui j'oubliais, le gestation de cette bécane à commencer précisement en avril 2002 vers 8h du matin dans la voiture d'Eric du côté de Soissons....allez savoir pourquoi....on allait aux Archives de l'Aisne.

Oui au vermandois c'est une 030 Fives Lille de 1933 provient de la sucrerie d'Iwuy (Nord).

[papibocfil]

Merci pour les précisions sur le Meuses en Vn et les Fives Lille.

[Tyrphon]

Oui, sur le CF touristique du Vermandois, il y a (ou il y a eu) une Five-Lille, mais du temps du Nord-Est et de la RTA, il y avait des 030T Meuse.

[eric fresné]

En dehors de çà on me demande de parler du modèle DE la 130T en voie de 60.
Modèle laiton et maillechort commencé il y a au moins six ans sous la menace de d'une grande betterave.
Non je plaisante, nous sommes plusieurs a avoir de lien affectifs avec ces machines:
ERic en tant qu'historien de la voie de 60 betteravière, Denis et Daniel pour l'avoir restaurée au Musée de Pithiviers, Nono Bruno et moi pour l'avoir chauffée ou tiré le manche de la belle.

Ouais d'un autre côté, il n'a pas fallu le menacer beaucoup l'Oncle : un pistolet à bouchon pas chargé aurait suffi... 2002 tu dis Bruno ? j'ai l'impression que cela fait une éternité. Faut dire que depuis, j'en ai bouffé à toutes les sauces de la betterave.

En tout cas, les aléas de conception et les plans bizarres trouvés ici et là ont permis de lever quelques lièvres mine de rien. Ces deux là (la 3131 et la 3132 de 1938) ont été précédées par neuf autres unités, d'abord des 031T puis de 130T toutes construites pour la SDS.

Moi, ce que j'ai préféré, ce sont les soirées dans l'atelier d'Antony avec les petites boites pleines de fonderies et les pièces bien rangées par catégories. A chaque fois il y en avait de nouvelles et les précédentes étaient assemblées. Du bonheur.

Une belle aventure hier et aujourd'hui...

[SteamyStef]

Que dire si ce n'est qu'on attend avec impatience la suite...
Moi, c'est tout que j'aimerais savoir. Une telle machine au TGC , cela complèterait bien mon matos, donc elle est en projet.
Pas de suite, j'ai d'autres choses à terminer avant mais dès que j'ai la possibilité, je fonce, quitte à refaire un séjour à Pithiviers avec un mètre et de quoi noter

Donc, je reste attentif

[papibocfil]

Avant de continuer j'ai quelques remarques à propos du chassis de la 7mmNGS.
C'est un chassis qui a été commercialisé à l'origine je crois par Mercian pour le OO. Les essieux ne sont pas suspendus et le central "planne" à 0,5mm au dessus des rails, c'est classique sur les modèles anglais, mais lorsque l'entraînement se fait par cet essieu, les jeux existant dans les bielles provoque des accoups dans la progression de la loco. J'ai du modifier le chassis pour que les roues cet essieu portent sur les rails en ovalisant vers le haut l'emplacement des palliers et en remplaçant ces derniers par un tube du bon diamètre sur lequel j'ai soudé une lame de crysocal qui vient prendre appui sur le chassis, ce qui constitue un semblant de suspension.
Pour la fabrication des pièces de la loco, j'utilise encore la vieille méthode du dessin à la main sur papier, le dossier à la fin de la construction correspont à un petit cahier d'écolier.
Comme j'ai dit je fait en premier un plan d'essemble de la machine pour voir l'encombrement du moteur dans la caisse, la fixation de la caisse sur le chassis, la fixation des attelages et le passage des bielles derrière l'embiellage.
En suite pour ce type de loco à chassis extérieur il faut prévoir les manivelles de bielles, les dessiner, faire maitre- modèle, un copain de l'équipe en fait la fonderie. Les pièces sont alors prises au tour pour un perçage de centres, puis un lamage de l'emplacement des écrous (Romford) ensuite à l'aide d'un montage de perçage de ma conception je perce les trous pour les manetons (la distance par rapport à l'axe doit être trés précise).

[eric fresné]

Les pièces sont alors prises au tour pour un perçage de centres, puis un lamage de l'emplacement des écrous (Romford) ensuite à l'aide d'un montage de perçage de ma conception je perce les trous pour les manetons (la distance par rapport à l'axe doit être trés précise)

Ah oui, y'a ça qui tue aussi : Oncle Bocfil il fait les montages pour fabriquer des trucs après. En quand il dit montage, en fait ce sont des vrais outils en acier et tout et tout.

[Russell]

Histoire d'illustrer les propos de mon père, je remets une photo du châssis de la 7mmNGA ( version avec réducteur Branchlines et moteur Mashima). Bon, ici les roues de l'essieux du milieu sont encore équipées de leur boudin...on aperçoit les fameuses manivelles de bielles moulées en bronze.

Dscf3290.jpg (41.61 Kio) Vu 2101 fois

[papibocfil]

J'ai utilisé des roues Romford avec les essieux ralongés de la même marque, le réducteur est un Branchline (rapport de réduction 40/1) le moteur un Maschima dont je ne sais plus les caractéristiques. Pour les locos équipées ainsi j'ai mis un volant d'inertie sur le moteur. La prise de courant se fait par les six roue à l'aide de fil de crysocale de 0,3mm soudé sur un circuit imprimé fixé sous le chassis. Ce chassis peut être séparé du reste de la machine.
Un faux chassis extérieur vient chapeauter le chassis moteur, il est réalisé en tôle de laiton de 0,3mm (recuit sur le gaz pour faciliter le pliage.
Comme il y avait six locos en chantier en même temps j'ai découpé ces chassis enssemble aprés avoir bien décapé le laiton (l'oxide qui se forme lors du recuit empèche la soudure de prendre, impossible d'étamer) et soudé les six tôles essemble. Le découpage se fait à la scie d'horloger dite Bocfil (d'où mon pseudo venant du surnom qui m'a été atribué).
Pour le pliage j'utilise deux fers plats qui prennent en pincette la tôle (1 à la fois) et serrés dans l'étaux, la version améliorée Duchesne a une vis à chaque bout qui fais un premier serrage.
Sur ce faux chassis viendront se visser les cylindres, les supports de distribution, les imitations de boites d'essieux les chasse-pierres et les palliers de friens.
Le bissel est pour sa part articulé sur une rondelle épaulée fixée par une des vis de la plaque de prise de courant.
Si celà vous intérresse la suite sera comment j'ai réalisé les modèle-maitres pour les roues du bissel, les pièces des cylindres, les dômes et autres détails en bronze.

[Russell]

Une nouvelle fois histoire d'illustrer les commentaires du paternel , une photo d'un des 6 châssis:

Dscf3292.jpg (40.1 Kio) Vu 2062 fois

En attendant la suite....

[Beyer-Garrat]

Toujours intéressé

[Fr. Tavernier]

Bien sur que nous sommes intéressés

[Russell]

Ce soir Papybocfil m'a envoyé des photos de l'outillage qu'il a construit pour faire ces machines...
Comme on en est au châssis :

L'outil a percer les manivelles ( je vous rappelle qu'un modèle maitre a été élaboré avant que celles-ci soient coulées en bronze)....

P1080333.jpg (34.68 Kio) Vu 2021 fois

et celui à caler le tout correctement sur l'essieu...

P1080334.jpg (41.65 Kio) Vu 2021 fois

[papibocfil]

La construction du châssis dans le cas de la Meuse s’est limitée à l’utilisation du kit proposé par la 7mm narrow guage society, mais pour d’autres locos j’ai réalisé de toute pièce le châssis.
Il y a plusieurs méthodes de construction, mais en premier il faut procéder au traçage de la tôle qui le constituera.
Les deux flans du châssis sont soudés ensemble puis enduits d’encre indélébile.

Première méthode
On procède alors au traçage en commençant par le pointage des trous qui recevront les essieux, un premier perçage se fera avec un petit forêt à centrer (0,8 ou 1mm) ce qui permet par la suite de bien guider le forêt à la cote nominale.
Des entretoises vissées sont indispensables au départ du montage aussi il est important de tracer l’emplacement des trous des vis.
Les bielles doivent être tracées en même temps que les trous des essieux et le perçage réalisé avec précision mais à un diamètre correspondant à celui de l’extérieur des bagues d’embiellage ce qui permet au moment du réglage du fonctionnement de jouer en allongeant ces trous bien régler l’emplacement de cette bague et de la souder à la bonne distance de celle de l’essieux adjacent.

Pour la prochaine fois : la deuxième méthode, similaire à celle-ci et puis la troisième méthode plus professionnelle.