par rms olympic » 13 09 2009 à 23:05
Natif de Dreux (en 1946), j'ai durant ma jeunesse beaucoup entendu parler de ce "tramway de Brézolles".
Vers 1966/67, j'avais entrepris des recherches pour faire une petite étude destinée à la "revue de la FACS".
Cette ligne de Dreux à Brézolles, ouverte, dès 1899, fut prolongée, au titre du "second réseau" vers Senonches; souvent ceT axe fut exploité en deux sections de part et d'autre de Brézolles. En ce qui concerne les fermetures, si celle des voyageurs est bien en 1933, celle des marchandises fut moins précise; certes sur Senonches le faible trafic fut effectif en 1933,par contre sur certaines lignes, des trains de marchandises, assez rares, ont circulé jusqu'au début de 1935, car un rapport des P&C mentionnait qu'en dehors de ST Sauveur à Chateauneuf et Chartres à Angerville, le matériel roulant "n'est - pratiquement - plus utilisé", ce qui veut dire (comme me l'avait évoqué en 1968 un ancien traminot) que quelques trains de fret ont pu encore circuler.
La dernière ligne "ST Sauveur ETAT à Chateauneuf" fut fermée dès le 31 décembre 1936.
A noter que sur le "groupe de Brézolles" ce furent deux automotrices Renault SCEMIA qui furent utilisées de fin 1930 à mai 1933: l'une provenait de la Marne (mais révisée "à neuf" par Renault"), l'autre étant la NX n°3, livrée neuve en juillet 1930; elles étaient propriété de l'exploitant (SGTD), dès l'été la n°3 fut transférée à Chateauneuf (ou elle retrouvera la seconde RS ex Marne); cette NX n°3, fut vendu en Mars 1937 aux CdN (n°22, puis n°122) où elle roula au moins jusqu'aux grandes fermetures CDN de 1948, sa démolition fut tardive, mais là nous nous orientons vers un fil sur sur les CDN; enfin la RS ex Marne resta à Brézolles, où elle servit de Draisine lors du démontage des voies, en 1937/38, puis ferraillée, bien que, d'après des témoignages (hélas les derniers traminots ne sont plus du monde), les CDN avaient été intéressés par les deux ex Marne. Enfin, ces automotrices ont assurée un éphémère et bon service, mais les pressions pour liquider les TRAMWAYS RURAUX, étaient déjà très fortes en haut lieu; de plus la SGTD, était une entreprise à vocation routière de dessertes rurales, elle avait crée les "autobus départementaux" qui, en plus des tramways et autres CF, par circuit des villages desservait les marchés locaux des villes principales.