Et oui, not matériel faisait parfois "n'golo n'golo" hors de la case
Bref, il y a eu un mort ce jour là dans la loco, âmes sensibles s'abstenir, on a retrouvé l'un des deux gars, le chauffeur Louis Loroux la tête écrasée

( dans la collision de Beaufort en 1918, on avait retrouvé l'un des deux empalé sur les commandes, ses pieds ne touchaient plus le sol...

). Le mécanicien Louis Château a été grièvement blessé. Le chef de train Léon Maillard, comme l'a dit celui qui est du haut Anjou, a bien eu la vie sauve pour être passé à travers le plancher du fourgon ainsi que le bagagiste Guérin qui eut la même chance.
Dans la voiture de queue, la AAB donc, qui comportait deux baies vitrées en bout, les deux passagers voyant le coup se faire grâce à ces vitres, ont sauté du compartiment et ont eu la vie sauve. Comme quoi, les vitres en bout pouvaient s'avérer dangereuses en cas de choc mais aussi protectrices dans ce cas là !
Sachez braves gens que cette mésaventure est arrivée en rase campagne et qu'en ces temps où n'existait pas l'ambulance, la perfusion et la minerve, pas plus que la précaussion de ne jamais déplacer un blessé avant l'arrivée des secours, on dépêcha sur place un lorry afin de transporter le mécanicien Château jusqu'à la gare la plus proche

.
C'est bien un petit bout de rail cassé qui fit ça !
En prime, voici Louis Château le fameux rescapé transporté vu quelques 7 années après cet accident, tenant - comme à l'acoutumée puisqu'au moins 3 cartes postales le montrent dans cette posture avec sa 22 - sa
machine, de peur sans doute qu'elle ne s'envole
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