L'adaptation des motrices 500 ex-AOMC / TPC a été mise en sommeil pour raisons familiales du côté de l'initiateur du projet.
Cette contrainte étant en voie de résolution, le projet est en train de reprendre les rails.
La prochaine étape concrète devrait être le transfert en France du bogie de réserve qui était encore conservé aux ateliers TPC d'Aigle-En Châlex (il y avait 7 bogies pour 3 motrices, afin de réduire la durée d'immobilisation aux seuls temps de levage). Ce sont des bogies SLM avec moteurs BBC / ABB (la 503 a été construite après la fusion ASEA - Brown Boveri). C'est donc du beau et du robuste !
Sur le plan technique, les calculs ont été faits il y a déjà un moment pour définir la puissance nécessaire au niveau de l'alimentation de la chaine de traction, en prenant comme base de travail le service réel que ces motrices seront amenées à assurer sur la ligne Raucoules - St-Agrève.
Ces calculs prennent en compte la charge remorquée max., la vitesse pratiquée section par section, la longueur de chaque rampe, les frottements dans les courbes en fonction de leur rayon et selon le nombre de voitures à essieu ou à bogies de la compo, etc…
Nous avons ainsi pu déterminer une valeur de puissance qui tient compte des conditions d'exploitation les plus défavorables (qui peut le plus peut le moins !), mais sans sur-dimensionner inutilement les équipements.
Remerciements au passage à l'ingénieur suisse qui nous a fourni l'outil de calcul ainsi que les explications d'utilisation !
Maintenant, nous commençons à creuser plusieurs options quant à l'équipement qui pourrait fournir cette puissance, et aux éventuelles subventions qui pourraient être mobilisées sur chacune des options - et ce dernier point n'est pas le moindre !
C'est donc une phase qui n'est ni visible, ni spectaculaire, et qui va prendre du temps. Mais c'est la bonne méthode si nous voulons mettre toutes les chances de notre côté afin de mener le projet à son terme.
Si on se plante, il y aura plein de monde pour railler. Si on y arrive, il n'y en aura que quelques-uns pour applaudir. C'est la règle.
L'essentiel c'est que nous avons de bons professionnels pour nous guider et nous conseiller, et que ce défi est particulièrement stimulant !
Dans tous les cas, si on n'essaie pas, on ne saura pas si c'était possible ou pas.
Donc, de notre côté on va avancer en toute discrétion.
Nous ne communiquerons sur le projet que lorsque nous aurons une solution technique crédible et surtout le plan de financement correspondant.
Ni naïveté, ni excès de confiance… Pragmatisme.
Affaire à suivre !
