Compagnie du BLANC - ARGENT

[Storm]

Ce pont me dit vaguement quelque chose… Pourtant, je n'ai jamais péché ici, c'est plus top le canal: presque entièrement envasé (donc peu de fond) et rempli de poissons chats. Dommage…

[La bête de Calvi]

La séquence "Nostalgie" du lundi soir.

En 1951, la locomotive n°36 manœuvre en gare de Gièvres. Cette petite 030T a été construite par Buffaud & Robatel, et livrée au Blanc - Argent en 1902.
On notera la marquise sur le quai BA/SNCF et le panneau indicateur de direction.

[Ange-vins]

bonjour jolie vue ! amusante la petite marquise.
la loco elle a tout d'une Blanc Misseron t

Merci pour ces sceances du lundi !

[louisdixhuit]

Bonsoir,
y a t il une raison à avoir un par escarbille aussi gros ?
Merci

[031 SACM]

y a t il une raison à avoir un par escarbille aussi gros ?

Ce pare-escarbilles était destiné à protéger la forêt de Sologne des incendies.

la loco elle a tout d'une Blanc Misseron

A ma connaissance, Buffaud et Robatel n'a pas construit de locomotives originales. Il a utilisé les plans d'autres constructeurs comme Blanc Misseron ou Corpet-Louvet.
Par exemple, la 3714 de Seine et Marne puis du CFBS est une copie des Corpet-Louvet 3751 à 3760 du réseau SE du département du Nord groupe Sud construites à la même époque.
Les plans correspondent parfaitement à un ou deux détails près.
Il n'y avait pas de numéro de construction comme chez ses confrères.
Buffaud et Robatel était-il un sous-traitant ?

[Patrick ze rabbit Deludin]

En ce qui concerne le pare-escarbilles, sa forme particulière, avec sa retombée frontale, permettait de le vider, paraît-il.
Ben oui, il m'arrive de parler de train aussi...

[La bête de Calvi]

bonjour jolie vue ! amusante la petite marquise.
la loco elle a tout d'une Blanc Misseron t

Merci pour ces sceances du lundi !

Avec plaisir

Concernant la 030T n°36, réforme en mars 1954, elle fait partie d’un lot de machines identiques mais livrées par deux constructeurs distincts pour l’ouverture progressive de la ligne :
- 21 à 28 livrées en 1901 par Blanc-Misseron/AM Tubize ;
- 29 à 36 livrées en 1902 par Buffaud-Robatel.

Elles sont inspirées et techniquement très proches des machines livrées auparavant au réseau de l’Anjou.

[Didierd]

En ce qui concerne le pare-escarbilles, sa forme particulière, avec sa retombée frontale, permettait de le vider, paraît-il.

Absolument. Certaines locomotives étant directement équipées de tuyaux pour vidanger directement sur les rails.

Didier.

[Ange-vins]

merci de vos réponses ! ça fonctionne comment un pare escarbille ? sur le vivarais ils en sont équipés il me semble aussi (mais sans cette grosse boîte).

[Didierd]

Les simples grillages comme sur le Vivarais, limitaient la diffusion d'escarbilles incandescentes dans la nature.

Les systèmes plus élaborés en tôles, piégeaient les escarbilles, mais ils fallait les vidanger régulièrement.

Aux États-Unis, les "spark arresting chimneys" étaient surtout installés sur les machines à chauffe au bois, qui recrachaient des résidus très volatils.

Didier.

[Nicolas Novel-Catin]

bonjour jolie vue ! amusante la petite marquise.
la loco elle a tout d'une Blanc Misseron t

Merci pour ces sceances du lundi !

Avec plaisir

Concernant la 030T n°36, réforme en mars 1954, elle fait partie d’un lot de machines identiques mais livrées par deux constructeurs distincts pour l’ouverture progressive de la ligne :
- 21 à 28 livrées en 1901 par Blanc-Misseron/AM Tubize ;
- 29 à 36 livrées en 1902 par Buffaud-Robatel.

Elles sont inspirées et techniquement très proches des machines livrées auparavant au réseau de l’Anjou.

Une étude et un plan de ces machines sont au sommaire du dernier Voie Libre !

[La bête de Calvi]

La séquence "Nostalgie" du lundi soir.

Nous voici à Luçay-le-Mâle, en juin 1972. Un autorail SCF Verney arrive en gare, en provenance de Salbris et Romorantin. Ce faisant, il passe le long du raccordement de la laiterie, encore ferré à l'époque.

Une fois à quai, il donne correspondance à un De Dion OC2 qui assurera le parcours Luçay - Ecueillé - Buzançais. Déjà à l'époque, une rupture de charge existait entre les sections solognotes et berrichonnes de la ligne...

Photos Eric Martin

[Canchy-Neuilly]

En 1974, j'avais emprunté la ligne de bout en bout avec un Verney ; parti d'Orléans, j'avais pris l'omnibus de 15h10 pour Vierzon jusque Salbris 16h02 ; puis le BA à 16h13 jusque Buzançais 18h28 . Désirant revenir le jour même, j'avais emprunté le car à 18h41 jusque Loches 19h44 puis le train à 19h50 jusque Tours 20h54 d'où je suis reparti à 21h16 au 7030 pour arriver à Orléans à 22h53. Vaste programme ...!

[monplaisir]

En 1973 Aller et retour Buzançais - Salbris dans la journée. Parti aux aurores de Buzançais...

[242TE66]

Il est vrai que les horaires étaient quelque peu 'squelettiques', ce qui ne facilitait pas la visite....

Ma première excursion au BA remonte à un samedi d'avril 1969. Départ matinal de Paris-Austerlitz puis AR Salbris - Valençay avec l'autorail Verney X 221 (+ remorque XR 701 Salbris - Romorantin AR). Pause assez longue à Valençay qui m'avait permis de voir le château, mais je ne sais plus si c'est cette fois-là que je l'avais visité. Ensuite trajet complet Salbris - Buzançais, toujours avec le X 221 et à ma place favorite à côté du conducteur. A Buzançais, j'ai vu passer un train Châteauroux - Tours, assuré en rame tractée diesel et non pas en autorail, mais j'ai repris le X 221 pour Gièvres (jumelé avec le X 211 dès Chabris). De Gièvres, jumelage X 4302/XR 8302 + X 2432 pour Vierzon, train de nuit Paris - Béziers pour Clermont-Ferrand via Gannat (BB 67000), train de nuit Paris - Nîmes pour Saint Georges-d'Aurac (BB 67074+67103) et X 2800 pour Le Puy-en-Velay.

Ce n'est que lors d'une visite ultérieure que j'aurai l'occasion de voyager à bord d'un autorail De Dion Bouton OC2 ex-RB, matériel que j'avais connu en 1964 entre Guingamp, Carhaix et Châteaulin-Embranchement.

242TE66