Chose promise chose dûe.
Bonjour à toutes et à tous,
Aujourd'hui, j'ai envie de vous parler d'
exposition.
Mais avant tout, qu'est-ce qu'un appareil photo et comment le tenir.
Un appareil photo c'est une boîte (boîtier) qui contient un capteur ou un film, un cailloux (objectif) en verre transparent et du bazard (mécanique, électronique, énergie) qui en tenant compte de la lumière d'une scène permet d'enregistrer sur le dit capteur ou film la dite scène à reproduire.
Pour simplifier, je ne parlerais dans l'avenir que de capteur et de numérique. A savoir tout de même que entre les technologies argentiques et numériques la "seule" différence qui nous importe au niveau de la prise de vue est la techno employée pour l'un qui est de loin différente pour l'autre.
Le boîtier et ces émlements indispensables :
- une boîte,
- un capteur servant a convertir la lumière reçues en charges électriques exploités par
- l'électronique embarquée dans le boîtier qui stockera sur une carte mémoire les fichiers images au format informatique,
- un viseur et ou écran LCD qui permettront de cadrer la scène à photographier,
- le rideau d'obturateur permettant de doser la quantité de lumière venant frapper le capteur (sorte de volet commandé électroniquement pour un cycle fermé, ouvert, fermé) en ne s'ouvrant que le temps nécessaire à une bonne exposition. C'est lui qui détermine avec sont électronique les vitesses d'obturation en secondes ou fraction de secondes,
- un système d'interface pour communiquer avec un ordinateur,
- de l'énergie pour faire fonctionner tout cela.
L'objectif :
- Dans un foureau,
- on assemble un certain nombre de lentilles optiques permettant de reproduire dans des proportions données (correspondantes en général à la taille du capteur) une images sur le capteur,
- au millieu de ces lentilles, on intercale un diaphragme pui permet lui aussi de faire varier la quantité de lumière reçue sur le capteur. C'est un iris mécanique commandé électroniquement, constitué de 4 à 8 lamelles qui s'ouvre plus ou moins,
- un mécanisme mécanique permettant de faire la mise au point sur le capteur afin d'avoir les images bien nettes (en tous cas aussi floues que notre oeil voit net, hi hi hi...). Ce processus très complexe sera si vous le souhaitez détaillé plus tard.
Je précise que pour les reflexs les objectifs sont indépendants du boîtier car interchangeables. Pour les bridges les objectifs sont fixes et construit de manière proche des reflexs. Et que pour les compacts qui n'ont pas d'objectifs interchangeables tout ce qui participe à la réalisation d'images est inclus dans l'objectif et pas dans le boîtier même si celui-ci n'est pas amovible.
Le capteur :
Le capteur, lui capte la lumière avec des photosites (constitués de diodes, transistors et autres bidules) sur une plaquette de silicium. Pour enregister un point lumineux élementaire en couleur, il est nécessaire de disposé d'un photosite rouge, de deux verts (les composants électroniques sensibles à la lumière sont fainéants dans le vert) et d'un bleu. Ce quatuor représente un pixel de votre capteur (alors, quand on en à des millions !!! ca en fait hein). Et c'est cela qui détermine la résolution de votre appareil photo. L'électronique vide le capteur après la prise de vue, mouline les informations recueillies et enregistre votre image dans un fichier informatique sous une forme un peu particulière.
Le fichier est constitué d'informations sous forme de données EXIF, IPTC ou typique au fabricant (c'est pour plus tard) et de l'image enregistrée en trois couches de couleurs fondamentales. Le rouge, le vert et le bleu (d'où l'appellation de
RVB en Français ou RGB en Anglais). Ces trois couches sont enregistrées du plus foncé (noir, pas de lumière) au plus clair (blanc, lumière maxi admissible par le capteur) et codé sur une échelle de 256 valeurs (8 bits pour les connaisseurs, donc 24 bits pour les trois couleurs). L'écart entre le noir et le blanc maxi possible sur le capteur représente la dynamique, vous vous souvenez de la latittude de pose ? Hé bien en simplifié, c'est ça.
Avec cela on peut faire une photo. Enfin presque. Il faut un opérateur pour mettre en route tout cela. Et avant de vous parler un peu d'exposition je vais juste dire un mot sur quelque chose de vital en photo.
IL NE FAUT PAS BOUGER (ou bouger volontairement) POUR FAIRE UNE PHOTO PROPRE.
Un appareil photo ne se tient pas à bouts de bras (sauf nécessité absolue). Contrairement à des idées reçues, il est avéré que plus un appareil est lourd moins on souffre de flous de bougés à la prise de vue (inertie quand tu nous tient).
Pour une bonne posture, dès que l'on a la possibilité de s'appuyer sur quelque chose de fixe on en profite (mur, voiture, arbre, etc...). On appuie sont appareil sur le visage chaque fois que c'est possible. Une tête a bien plus d'inertie qu'un bras. pour les bridges et les reflex pour les droitiers, on met sa main gauche à l'Egyptienne, on pose l'appareils dans la main avec le meilleur équilibre possible, on met ce coude là sur le ventre en appui, on colle le viseur sur l'oeil ou contre les lunettes, on fait de l'apnée, et avec la main droite en préhention sur l'appareil on déclenche pour prendre la photo. Si vous respectez cela, il est possible de faire des photo au 15ème de seconde sans bouger (voir le 8ème) et sans stabilisateur. Par sécurité, on a pour habitude de dire que pour les vitesses inférieures à 1/60ème de seconde il y a risque de bouger et qu'il est souhaitable d'utiliser un pied (ou un gant de toilette

).
Bon, maintenant parlons d'
exposition.
Pour enregistrer une image le capteur doit être insolé par une judicieuse quantité de lumière. Si il en a de trop, la photo est pâle. On appelle cela la sur-expotion. Si il n'y en a pas assez la photo est sombre. C'est la sous-exposition.
La quantité de lumière disponible pour éclairer une scène est en constante variation. c'est pourquoi il existe un couple obturateur / diaphragme pour faire en sorte d'exposer le capteur au plus prêt du téhorique requis.
Les temps d'obturation
Pour l'obturateur, on fait varier le temps d'exposition. En général entre 5 secondes et 1/2000 ème de seconde et pour le diaphragme entre une ouverture de f3.5 à f22. Plus le temps d'obturation est court ajouté à une ouverture fermée moins on laisse de temps au capteur pour enregistrer la lumière et à l'inverse plus le le temps d'obturation est long ajouté à une ouverture importante plus le capteur reçoit de lumière pour un éclairement identique bien sûr.
Les choix des constructeurs pour les vitesses et les ouvertures des appareils ne sont pas arbritraires. Pour une quantité de lumière données pour une vitesse d'obturation par exemple de 1/60ème de seconde, si l'on passe à 1/30ème de seconde nous aurons sur le capteur deux fois plus de lumière, et pour 1/15ème de seconde 4 fois plus de lumière, etc... Et inversement 2 fois moins, 4 fois, 8 fois moins, etc... dans l'autre sens.
Il en est de même pour les ouvertures de diaphragme f8 laisse passer deux fois plus de lumière que f16 et 4 fois plus que f22, etc...
Cela étant dit, l'électronique de l'appareil fait cela presque bien tout seul... L'électronique embarquée mesure la lumière et calcule les paramètres moyens convenables pour la photo. Ca marche pas si mal que cela.
Voici ce que ça donne sans appoint de lumière en auto dans une pièce moyennement éclairée,
Bon d'accord, ce n'est pas extraordinaire. C'est brut de pomme, pas post-traité. De plus, cette image est assez contrastée. C'est pourtant un Canon 5D avec un 24-70 f2.8 L (en gros 4000 euros les deux bouts. Ce n'est pas pour frimer, c'est juste pour vous montrer qu'à premier abors on s'attend à énormément mieux

. En réalité, c'est mieux (on verra cela plus tard).
Donc, nous venons de voir une exposition calculée par l'appareil. Et voici l'histograme de l'esposition tel que nous là montrer Tyrphon :
On voit bien que l'ensemble de l'image est calé à gauche et qu'il y a une zone à droite sans information. On peut en déduire qu'il peux manquer des informations d'image dans les zones sombre de la photo. C'est à ca que ça sert un histogramme dans un APN (pour compenser ce que ne saist pas faire l'appareil). Cela permet d'évaluer réellement l'état de l'exposition.
Au passage, les 256 niveaux de profondeur, les 8 bits par couches sont représentés par la hauteur et la dynamique du noir à gauche au blanc à droite.
Pour aller plus loin, voici des photos et volontairement sous-exposées et sur-exposées accompagnées de leurs histogrammes respectifs. La 5ème est celle présentée plus haut et calculée par l'appareil.
- 2 diaphragmes, n°1
-1 diaphragmes, n°2
- 2/3 ... n°3
-1/3 ... n°4
calculée par l'APN, n°5
+ 1/3 diaphragme, n°6
+ 2/3 diaphragme, n°7
+ 1 diaphragme, n°8
+ 2 diaphragme, n°9
A voir ces images en partant de la n°1 vers la 9°, on constate que plus c'est sombre et moins il y a de détails dans les ombres ou dans les parties colorées foncées. et à partir de la n°7 la tendance s'inverse.
Et regardez au fait et à masure que l'histogramme se déplace vers la droite pour remplir l'espace vide, des informations perdues apparaissent à gauche.
La meilleure exposition pour une photo est celle qui permet d'avoir l'histogramme le mieux centré dans l'axe horizontal. C'est celle qui permettra de faire quasiment ce que l'on veut par la suite.
On se rend compte aussi que la meilleur exposition pour ce sujet c'est la photo n°7 avec +2/3 d'ouverture en plus (diaphragme plus ouvert de 2/3 de valeur).
DONC, TOUT CEUX QUI PEUVENT VOIR UN HISTOGRAMME DANS LEUR APN DOIVENT C'EN SERVIR POUR LEUR PHOTOS IMPORTANTES.
Et pour terminer ce bavardage, voici la n°5 et la N°7 post-traité basiquement pour vous donner une idée de l'avenir de nos discussions.
Si je n'ai pas été très clair, dites-le moi, j'essaierai de faire mieux.
Bien à vous.

Reste toi-même, les autres sont déjà pris.