Combien en reste-t-il, tous modèles confondus ?
Les versions civiles, TUB et TUC ont connu 1748 acquéreurs.
Nous savons que 2725 TAMH ont été produits, et les survivants vendus après guerre par les Domaines. Le chiffre de ces ventes n'est pas connu.
On a donc eu 4473 véhicules dans la nature.
Le plus connu est le TUC de 1941 appartenant au Conservatoire Citroën, immatriculé initialement 496-AQ 87 en Haute-Vienne, comme indiqué au-dessus du pare-brise :
Ce véhicule, qui cumule plus de 92 000 km au compteur, semble ne s'être jamais arrêté, et il est en excellent état.
Il a été modernisé par l'ajout de clignotants, et possède quelques curiosités :
* la couleur de caisse paraît bien d'origine, ou alors le peintre a très bien travaillé : je l'avais regardé de près un jour en passant (j'ai eu la flemme de chercher mes photos...),
* idem pour les jantes, dont le jaune se retrouve aussi côté intérieur (photo déjà passée, avec les crevés typiques du TUC) :
* Les bâches latérales ont été remplacées par des contreplaqués peints couleur caisse,
* les feux de bas de caisse arrière sont "carénés", ce qui était déjà le cas sur les TAMH,
* le bouchon de remplissage de réservoir n'est plus en saillie mais dans un renfoncement,
* il possède des poignées de manutention sur le panneau arrière déposable, et des catadioptres, mais tout ceci est facilement réalisable,
* il a été équipé d'une vitre latérale de custode côté passager, apparemment empruntée à un Type H absolument pas contemporain,
* et, plus bizarre,
il est équipé d'ailes arrière dans le style des ailes avant, peintes en noir. Sacré travail... mais pas un luxe.
Bref, une petite énigme.
Plus de détails photos là :
http://www.citroenorigins.fr/fr/vehicule/tubtucLe deuxième, appartenant aussi à la collection Citroën, n'était généralement pas exposé mais dormait à l'abri dans les réserves, sans doute par manque de place sur l'ancien site du Conservatoire.
Le voici avec son pote :
Présence de pare-choc, donc sans doute un TUB.
Peinture gris métallisé et jantes noires.
Il a reçu des clignotants latéraux sur un socle, peut-être aussi à l'arrière mais je n'ai pas de photos.
La porte coulissante a été remplacée ou réparée, et elle a perdu sa poignée encastrée "au bénéfice" d'une vulgaire poignée de bazar.
Quand on voit l'immatriculation, on se dit qu'il n'y a pas que dans les campagnes que dorment des trésors

.
Je vous propose ce 3e exemplaire, lui aussi connu :
Il a été acheté sur un site de vente chez Nénette

, et coule à présent une retraite paisible à Valay, près de Dijon.
Évidement, la caisse arrière n'est pas d'origine, ni la fermeture arrière de la cabine.
Voilà un beau bleu qui lui va très bien.
Il est accompagné de ce 4e exemplaire, dans un état plus proche de la vérité :
Pare-chocs pour les 2, et flèches additionnelles sur les flancs.
Les suivants, je n'en connais pas l'histoire, ni l'endroit où ils dorment :
Demain, nous verrons d'autres exemplaires, et des choses curieuses...
Là, c'est
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