Il s'en passe, des choses, pendant que je suis au boulot... Donc je finis l'étude débutée à midi entre la poire et le fromage. D'ailleurs c'était dans l'ordre inverse.
Pour revenir au Ford TT, il a effectivement des suspensions transversales sur les 2 essieux, ce qui permet un plus grand débattement des roues à une époque où les routes, même au Zu-essa, euh bon

... :
Comme l'essieu arrière n'est pas retenu longitudinalement par les lames de ressort, 2 tirants le lient à l'arbre de transmission :
Assez surprenant pour une version renforcée capable de transporter 1 "ton" anglo-saxonne, c'est-à-dire 910 kg environ. Ça devait pencher dur dans les virages :
(Équipé ici de "pneus increvables", pneus pleins mais avec des alvéoles transversales pour limiter les vibrations qu'auraient engendré des bandages. Fausse bonne idée : les alvéoles se remplissent de terre et perdent très vite de leur pouvoir absorbant).
Quand on pense qu'il y a eu des bus sur ces châssis, j'ose espérer que les passagers n'étaient pas sensibles au mal de mer et que les fenêtres étaient ouvrantes. Au cas où...
Sur notre Bidule, 2 éléments penchent

aussi en faveur du Ford TT : la présence quasi certaine de vestiges de montants tenant les marchepieds sous la cabine (voir photo comparative précédente), et le châssis arrêté au droit de l'essieu arrière.
Par contre, les tirants et les suspensions transversales de l'essieu arrière ont disparu : on voit nettement les lames de suspension standard le long du châssis, en position inversée par-dessus le marché :
Évolution du camion de base ou
bidouillage adaptation postérieure ? Rien trouvé concernant ce type d'évolution sur le Ford TT... qui a tout de même été produit de 1917 à 1927. Pourtant, le châssis aux brancards très resserrés le permettait, la preuve.
Bon, après cette fin d'étude rapide et un peu hors sujet

, parce qu'en fait ça m'a juste servi à affiner les proportions de mon dessin à venir, revenons à notre bidule.