Bon, on continue.
Avec le
GCK sorti en
1961, grosso modo même allure que les 2 autres mais d'un PTC de
16T, ce qu'on appelle un "porteur moyen courrier" : ça y est, on est dans la cours des grands !
On peut l'extrapoler du modèle Roskopf
MAIS il est équipé de roues artillerie et d'un Ø plus grand. D'où le marche-pied en fer généralement ajouté sous celui incorporé en bas de caisse. Parce que là, on
monte vraiment dans la cabine.
Modèle de 1964 avec capucine sur châssis extra-long, carrossée par Crétinon, de Rives (Isère) :
En voici un autre, tout neuf et non immatriculé, sortant vraisemblablement de peinture (la calandre noire n'est pas une teinte d'usine), et équipé de son crochet de remorquage pour éviter les projections durant le traitement. Ridelles à claire-voie de chez Faurax & Chaussende, carrossiers à Lyon.
Premier modèle, avec clignotants en bas.
(je vous ferai un point par année là-dessus un de ces soirs, avec les phares et les rétros. Pour le moment, euh... "j'ai une vague idée") :
Les GCK ont généralement un porte-à-faux arrière assez court évitant le déport dans les courbes, car ils peuvent encore accéder en ville malgré leur poids.
Caisse fourgon acier, pour les établissements Bahu & Moncoffre -ça ne s'invente pas

!- de Lyon :
La cabine est identique aux autres séries "G". Elle existe en version normale ou "profonde", c'est-à-dire avec une couchette. Vue la largeur de celle-ci, le tunnel du moteur évite de tomber

. L'autoradio, dont on voit l'emplacement vide au milieu de la plage avant, sera même livré d'origine après quelques moins d'option catalogue : le luxe !
Et pour les roues artillerie, ben le modèle GLR de Brekina, pardi !
Tiens, 'faudra que je fasse un essai pour voir

...
(Évidemment, toutes photos tirées des hors-séries de
Charge Utile Mag. Qu'est-ce qu'on dit ? "Merci J-F C. 'Vais pouvoir lui payer un -grand- verre lorsque je le verrai à la "Loco"...)