Pour former la double courbure des extrémités du toit je ne me sentais pas assez d'expérience en déformation par martellage.
J'ai fait un essai avec des incisions (inspiré par la méthode recommandée pour les toits des voiture Trochita d'Aubertrain)
Essai préliminaire avec du carton, en gros ça marche, les incisions enlèvent un triangle très aigu de carton, comme le montre la photo.
Pour transposer au laiton, j'ai fait les entailles avec une lame de scie très fine (coupe de 0,15mm) puis élargissement de l'entaille à 0,5mm près du bord (je relève un bord de l'entaille par rapport à l'autre pour limer avec une lime plate fine dont les deux petits bords sont lisses.
J'ai mesuré ces largeurs de coupe à la cale d'épaisseur (la précision de la mesure pour prise de repères, même si le choix des dimensions est calculé au pifotron).
J'ai cambré le toit en portion de cylindre sur toute la longueur avec un dé à cambré et un rondin de bois, puis formé le double arrondi des extrémités avec les doigts, des cales de bois et des pinces molles (à becs plastiques pour ne pas laisser de marques de bec).
Ensuite j'ai soudé en ajoutant un petit rectangle de laiton en dessous en retrait de 2mm par rapport aux bords , à chaque extrémité.
J'ai contrôlé la planéité du pourtour au marbre, puis soudé le toit sur les flancs de caisse.
Le grattage final des excès de soudure a révélé un défaut, de petites crevasses réapparaissaient aux endroits des incisions. La soudure standard (Sn 60 Pb40 à 180°C) est assez fluide et ne bouche pas complètement tous les interstices.
Après plusieurs essais de comblage sans succès, j'ai mélangé de la fine limaille de laiton à la soudure. Cela empatte avec une surface granuleuse, mais après limage de l'excès les petites crevasse ne sont presque plus visibles. A suivre avec la peinture d'apprêt.
Pour une prochaine fois, j'emploierai de la soudure à plus haute température (genre Sn97% Cu3% à 310°C) qui est nettement moins fluide.