
Ah, j'ai retrouvé dans un vieux RMF les photos et plan de mon réseau H0e, réalisé en 1977. Fichtre, c'était hier !!!

Désolé mais impossible de remettre la main sur les clichés d'origine, ce qui me vaudra sans doute la palme des plus mauvais documents du forum



Voici une vue générale :
...le plan et le principe de réalisation du décor.
L'usage de polystyrène expansé m'avait permis de faire des reliefs négatifs :
Ce réseau en 9 mm était un pis-aller, car le passage régulier par Buzançais me poussait vers la voie métrique et le 12 mm, mais à l'époque rien n'existait dans ce qu'on appellerait plus tard le H0m.
Il comportait deux circuits électriques séparés, ce qui permettait des manœuvres en gare. Enfin "aurait permis" si les voitures avaient bien voulu rester sur la voie, notamment les Egger-bahn avec leurs fameux essieux radiants


Le décor était composé essentiellement de maquettes du commerce (Jouef, Faller), éclairage partout y compris les lampadaires, pont Faller échelle N, le tout repeint en teintes moins criarde... quoique... Arbres du commerce ré-assemblés pour être plus hauts, j'avais fait une grande consommation de marronniers Jouef et de sapins Faller !
Pour faire "croiser" les 2 circuits à l'aide du pont, j'avais creusé de - 5 cm (donc en atteignant le plateau nu). Avec le +5 cm du polystyrène, ça me faisait 10 cm de différence de niveau.
Il est important de faire des reliefs négatifs, de simples fossés le long des routes rompt la monotonie, variante intéressante aux éternelles collines, l'un n'empêchant pas l'autre.
Une route bombée, bordée de fossés, traversait le village des Loges : facile à trouver car sur tous les petits calendriers publicitaires dépliants de l'époque, avec les panneaux routiers à la bonne échelle.
Le matériel de traction se composait de 2 Decau Jouef, de la loco et du diesel Roco.
Les wagons, du moins ceux qui ne déraillaient pas trop, provenaient de chez Roco, avec des couverts sur boggies échelle N retravaillés.
Côté voyageurs, seules les baladeuses Jouef et 3 voitures à boggies Lilliput avaient le droit de toucher les rails, le reste (Egger-bahn) dormait dans une vitrine pour les raisons déjà évoquées.
À cela s'ajoutait un autorail de dessin libre sur châssis Lima N, peint en bleu pâle et blanc. Il roulait bien, lui.
Bon, une fois le décor terminé, tout ça m'a très vite fatigué vu que ça passait son temps à rouler à côté des voies


Voilà.
Un an après, je commençais ma première vie parisienne et découvrais Clarel, le 1/120e

Et là, c'est en couleurs :
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