LSE + Brünig = ZB

[Tyrphon]

J'avais bien compris qu'il s'agissait d'une double traction pour la rampe, mzais ce qui m'étonne, c'est que la locomotive de renfort ait été placée derrière le fourgon, conduisant à deux manœuvres. Mais probablement est-ce parce que la locomotive continuait seule en tête du train dans la descente vers Meiringen.

[242TE66]

@Tyrphon

A mon avis, mais ce n'est que mon avis, il devait y avoir une raison pour que la loc 1992 aille jusqu’à Meiringen et c'est sans doute pour cela qu'elle a été placée en deuxième position à Giswil. A l'époque, si les trains du Brünig étaient fréquents, ce n'était pas encore la desserte cadencée et le roulement du matériel était certainement plus complexe... et davantage susceptible de modifications, voire d’improvisations...!

242TE66

[Andreas]

A Meiringen, tous les trains rebroussent chemin. Peut-être que c'était la raison pour laquelle la HGe 4/4 était rangée en seconde position.

[récup'61]

Les HGe 4/4 furent souvent cantonnés à la section crémaillère. Je les ai eu vus à Luzern, oui, mais à Interlaken je ne m'en souviens pas... Faudrait que je questionne un spécialiste, je vais voir, ça prendra quelques jours. De toutes façons, ils n'en eurent que deux et c'est quatre unités qui auraient été nécessaires.
C'est fréquemment ainsi, lorsque c'est les finances qui commandent .
Mon Père (cheminot) disait:
-<< Une en révision, une avec un moteur qui lâche, la troisième dans un camion (accident à un P.N.) et le reste assure le service, mais on est limite! >>
Il était sur le Nyon- St Cergue- Morez et ils en avaient sept d'automotrices, c f au fil concernant cette Cie.

[242TE66]

A Meiringen, tous les trains rebroussent chemin. Peut-être que c'était la raison pour laquelle la HGe 4/4 était rangée en seconde position.

Exact pour le rebroussement à Meiringen, mais le jour de notre voyage, c'est à Brünig-Hasliberg que le fourgon automoteur de tête a été détaché et la HGe 4/4 1992 était seule en tête de cette gare juqu'à Meiringen, où il me semble qu'un autre fourgon automoteur a repris le train, que nous avons quitté à Brienz pour embarquer à bord du DS Lötschberg.

242TE66

[Tyrphon]

La suite du voyage. A Meiringen, nous laissons effectivement la HGe 4/4.

Et nous repartons sans emprunter le Meiringen-Innertkirchen, ni le funiculaire des chûtes de Reichenbach, ni rendre visite à Sherlock Holmes, ni même acheter des meringues! Mais j'y suis repassé plus tard et j'ai tout ça dans mes fichiers (à part les meringues) et j'espère vous en faire profiter un jour.

Arrivée à Brienz, ou des fumées sont en vue.

Mais là, nous embarquons directement dans cet ex-steamer dieselisé.

Et c'est avec un sentiment de frustration que j'entrevois trois rames prêtes à escalader le Rothorn. Ici encore, ce sera pour une autre fois!

A l'issue de la croisière, nous nous engageons dans le chenal entre les deux lacs, en passant sous la ligne ferroviaire.

Enfin, à Interlaken Ost, embarquement dans un train à voie normale et autre vue fugitive sur le matériel de BOB. Celui-là, il faudra que je m'y reprenne à plusieurs fois pour l'emprunter, avec la succession de trains à crémaillère menant au Jungfraujoch, sans oublier la Schynige Platte et le BLM! Vu le prix que coûte ce périple , il vaut mieux que le beau temps soit de la partie!

Mais ces cinq compagnies mériteront au moins un nouveau fil!

[rms olympic]

Le "steamer" du lac de Brienz, datant de 1914 n'a pas été dieselisé, mais fonctionne toujours avec sa machine d'origine à 2 cylindres, par contre, depuis la saison 1968, sa chaudière brûle du fuel et non du charbon...

[Tyrphon]

Alors, on m'avait enduit d'erreur à l'époque. Il est vrai que ça m'étonnait un peu quand je voyais la mécanique:

Mais sans doute m'avait-on juste dit qu'il avait été converti au fioul.

[rail cassé]

L'enduit d'erreur, ça grippe les belles mécaniques! hi! hi! hi!

[récup'61]

Voici la réponse donnée par le spécialiste, ça n'a pas pris des plombes!
Les HGe 4/4 1991-1992 ne circulaient normalement qu’entre Giswil et Meiringen, car elles étaient limitées à 50 km/h en adhérence.
Normalement, la HGe devait suffire pour franchir le col. Certes, il y avait parfois, assez rarement semble-t-il, des DT avec Deh 4/6. En général, le tout franchissait le col de Giswil à Meiringen.
Ce DZ intercalé entre les deux machines : jamais vu ! Peut-être à cause de la répartition du poids sur les ponts ?
-J'ajouterai le distancement entre pantographes (note perso).
Heureusement que je n'ai pas compris que certains puissent croire que le DS Loetchberg avait été diésélisé.
C'est juste que c'est la chauffe qui est au Fuel.
Le dernier vapeur en Suisse qui a subit une transformation pour la chauffe au carburant liquide est son frère du Lac de Thoune, Le Blumisalp. Après au lac Léman on a remis une chaudière sur le Montreux qui avait, lui, été équipé d'une transmission diesel-électrique. Puis le Neuchâtel sur son lac éponyme, désaffecté, puis reconstruit avec chaudière à vapeur et machinerie récupérée en Hollande.
Juste pour dire...

[242TE66]

Ainsi que Tyrphon l'évoque au début de ce fil, le LSE a repris, en la modernisant et en la raccordant à Hergiswil à la ligne du Brünig, la ligne isolée Standsstad - Engelberg du StEB. A cette occasion la section Stansstad (Schiffstation) - Gerbi, longue de 1,7 km, fut fermée le 4 octobre 1964 et remplacée par le nouveau tracé du LSE. A Stansstad les trains étaient en correspondance avec les bateaux de la SGV (Lac des Quatre-Cantons).

Quelques images du StEB:

http://www.eingestellte-bahnen.ch/22048/22069.html

242TE66

[rabe 520]

Et même avec des photos de quelqu'un que je connais qui habite Stans et à qui je suis en train d'aider de mettre de l'ordre dans ses archives.

[242TE66]

@rabe 520: Si cet ami de Stans t'autorise à copier et à publier certaines de ses photos, nous serions heureux d'en voir sur ce forum.

Andreas nous a montré d’intéressantes photos de la section à forte rampe, avant et après sa fermeture et son remplacement par ce long tunnel. En voici d'autres, toujours sur le site de Jürg Ehrbar, qui fut chauffeur au BRB (Brienz Rothorn Bahn) avant de faire carrière au MOB.

http://www.eingestellte-bahnen.ch/316801/1344811.html

242TE66

[Andreas]

Aujourd'hui j'ai trouvé LE livre chez un bouquiniste: «Die Brünigbahn» par le feu Hans Waldburger. Dedans on trouve la solution de l'énigme, une photo semblable à celle de Tyrphon, qui montre un jumelage d'une HGe derrière une Deh. Je cite la légende: «En pleine saison d'été, une HGe 4/4 ne suffit pas pour tirer les trains express qui pèsent jusqu'à 170 tonnes sur les rampes de 12 pourcents. Comme quoi, le renfort par une Deh 4/6 est nécessaire. La motrice Deh est insérée DEVANT la locomotive HGe, si elle sera mise à côté sur le col du Brünig, cependant elle est DERRIERE la locomotive si elle ira jusqu'à Meiringen.»

Dans le bouquin il y a un document intéressant qui prouve que les trains lourds nécéssitaient des triple jumelages de Deh avant l'arrivée des locomotives HGe:

[242TE66]

Très intéressant, merci Andreas.

Avant le voyage FACS de 1977, j'avais pris deux fois la ligne du Brünig. En 1974, seulement Interlaken - Brienz: à l'aller Deh 915 + 1 fourgon + 5 voitures + 1 fourgon + Deh 901; au retour: Deh 908 + 1 voiture + 1 fourgon + 3 voitures. Sur le BRB, lok H 2/3 6 à la montée, 7 à la descente. Pour 1976, je n'ai pas mes notes sous la main, mais nous avions un train assez long et il me semble qu'au moins entre Giswil et Meringen il y avait deux Deh en tête et un autre Deh en queue, donc triple traction ou plus exactement double traction et pousse attelée.

242TE66