Pour discuter des chemins de fer à voies étroites ou métriques à l'échelle 1, des trains touristiques à voies étroites ou métriques, des manifestations sur ces mêmes réseaux, des expositions de modélisme ferroviaire ...
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par Saboul » 23 12 2014 à 19:19
Tout gamin en 1956 je ne m'intéressais pas encore aux manœuvre ferroviaires lorsque je montais au Cheylard !
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Saboul
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par chris31 » 23 12 2014 à 20:31
242TE66 a écrit:Robatel a écrit:
La question est plutôt ; quelle règle sur la position du poste de conduite des engins moteur ?Que les gauchers ne m'en veuillent pas

mais, statistiquement, il doit y avoir plus de chauffeurs et de conducteurs droitiers. Simple hypothèse mais n'est-il pas plus facile, surtout sur une locomotive à gabarit réduit, de chauffer quand on se tient à gauche de la porte du foyer plutôt qu'à droite?

Il serait intéressant d'avoir l'avis de chauffeurs et de mécaniciens vapeur qui ont eu l'expérience des deux types de machines.
En ce qui concerne les autorails et locotracteurs, pour la même raison, il est sans doute plus courant de manœuvrer le(s) levier(s) de vitesse de la main droite, levier(s) qu'il est peut-être plus logique de placer dans l'axe ou près de l'axe de l'engin moteur que sur le côté. Et puis certains autorails primitifs étaient dérivés des véhicules routiers de l'époque. Mais ce n'est qu'une simple hypothèse! Après tout j'ai déjà loué des voitures en Grande Bretagne et en Irlande et je me suis habitué au volant à droite et au levier de vitesse à gauche.
.....
Un petit extrait d'un article paru dans le dernier numéro d'Historail, c'est de la VN mais ça ne doit pas changer grand chose à la mécanique...
[À propos d'une vue arrière de machine : ]"
..., ici une locomotive à marchandise type 030 du PO, type 1855 : à droite, le levier de changement de marche est donc manipulé par le mécanicien droitier en règle générale, et l'on pressent que s'il eut été placé à gauche, sa manœuvre eut été moins commodément accomplie. Puisque c'est le mécanicien qui commande les besoins en pression et donc en rythme du feu, c'est lui qui ouvre la porte du foyer pivotant vers lui, ..., le chauffeur disposant à gauche d'un espace libre pour manipuler sa pelle à coke."
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par 3DMetrique » 23 12 2014 à 20:48
Sur les gares de croisement au PLM les trains entraient en voie directe la voie déviées étant à droite, ce qui permettait de sortir de la gare en talonnant l'aiguille de sortie. Ils se croisaient donc bien en roulant à gauche. Je pense que ce schéma a été reproduit sur certain chemins de fer secondaire. Il suffirait pour cela de regarder le plan des voies. Je vais me replonger dans quelques MTVS et CFRU car la question posée est passionnante.
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par Saboul » 23 12 2014 à 22:10
Sur les gares de croisement au PLM les trains entraient en voie directe la voie déviées étant à droite
Ce n'était pas systématique au PLM en voie unique car il y avait aussi ce qu'on appelait le régime de la voie de gauche ou le train entrant en gare rentrait sur la voie de gauche que l'appareil de voie soit en voie déviée ou en voie directe . Cela a été valable tant que les trains s'arrêtaient a toutes les gares .
Après avec l'augmentation des vitesses et surtout la suppression de certains arrêts le régime de la voie directe a été mis en place . Les trains circulaient alors sur la même voie . La voie déviée ( souvent moins bien entretenue que la directe) ne servait alors que pour les croisements .
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par Victor le chat » 23 12 2014 à 22:11
Sur les CP, qui se voulaient grandement inspirés du PLM, les trains entraient sur voie de gauche, peu importe les réseaux. Enfin, c'était en théorie

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par Saboul » 23 12 2014 à 22:14
Exact !!

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Saboul
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par Tyrphon » 23 12 2014 à 22:34
Il est certain que le régime "voie de gauche" permettait de ne pas avoir à manœuvrer les aiquilles pour les croisements, mais pouvait imposer un ralentissement important si le train ne s'arrêtait pas, car il penait en général au moins une aiguille en voie déviée. Il va falloir que je revoie mes vieux films pour voir comment ça se passait sur le BA, le POC, les CFC...
J'ai au moins un souvenir de voie directe en Corse, à l'arrêt du Vecchio, où notre autorail spécial avait été garé et où le régulier nous avait croisés sans ralentir sur la voie directe. Mais je pense que les croisements à cet endroit étaient exceptionnels.
Jean-Pierre "Tyrphon" Dumont
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par Tyrphon » 23 12 2014 à 22:37
En y repensant, j'ai le souvenir et les images de deux croisements à droite et d'un croisement à gauche. Je pense donc que les CFC appliquaient le système de la voie directe.
Jean-Pierre "Tyrphon" Dumont
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