Chemins de Fer Economiques des Charentes

[oie galopante]

Élémentaire, mon cher Watson.

[Tirefond]

Traversons Plassay et, à la sortie, après un virage à l'ouest à travers champ on rejoint le GC 19, direction Crazannes. C'est à nouveau un tracé "indépendant" le long de la voie routière, tracé indépendant que l'on retrouve sur Géoportail, option cadastre, comme avant Plassay. Le hameau de La Renardière est desservi par un arrêt facultatif. Mais, changement de direction, au niveau de la flèche blanche, le tracé s'incline à l'est et devient rectiligne jusqu'à Crazannes. C'est désormais en site propre que la ligne est tracée au milieu d'un paysage particulier : les carrières de Crazannes, dont l'emprise est encerclée de rouge sur la PVA.

PVA IGN 1950 - De Plassay à Crazannes.

Exploitée pendant des siècles la pierre de Crazannes a vu son exploitation cesser vers 1950, concurrencée par le béton. Aucune trace du tracé de la ligne des EC ne subsiste au milieu d'un paysage bouleversé, maintenant boisé et un tantinet dangereux vu les excavations. De plus l'autoroute Saintes-Rochefort a été tracée au milieu des carrières.

Anciennes carrières de Crazannes.

Anciennes carrières de Crazannes.

Un espace muséographique est accessible de la départementale comme de l'aire d'autoroute.

La pierre de Crazannes.

La pierre de Crazannes.

Pour ceux qui veulent en savoir plus : http://charente-maritime.fr/CG17/jcms/c ... -crazannes ou bien : http://www.en-charente-maritime.com/tou ... -crazannes
Largement exportée, on peut supposer que la pierre de Crazannes a fourni du trafic aux EC mais, faute de témoignages écrits ou photographiques, c'est l'inconnu...
Après la traversée des carrières il n'existe plus aucune trace de la ligne jusqu'à Crazannes.

La pierre de Crazannes...à Crazannes.

L'emplacement de la gare est aujourd'hui bâti, mais en 1937, il était encore bien visible. On devine même le bâtiment.

PVA IGN 1937 - Emplacement de la gare de Crazannes.

52 - Crazannes - Gare IGNF_PVA_1-0__1937-07-02__C1329-0161_1937_NP13_8013 - Copie.jpg (176.4 Kio) Vu 18990 fois

C'est moins évident en 1950. Le bâtiment semble avoir disparu.

PVA IGN 1950 - Emplacement de la gare de Crazannes.

53 - Crazannes - Gare IGNF_PVA_1-0__1950-05-12__C1331-0061_1950_F1331-1631_0331 - Copie.jpg (101.84 Kio) Vu 18990 fois

Voici la gare dans sa période faste.

Gare de Crazannes.

51 - Crazannes 1.jpg (41.05 Kio) Vu 18990 fois

Pour continuer il ne faut pas se tromper...A 40 km de la mer, la marée se fait encore sentir. (Quand, nouvel habitant, on voit pour la première fois la Charente remonter vers sa source, on se demande bien ce qu'on a fait ou bu la veille au soir...!)

Méfiance !

A suivre...

[Patrick ze rabbit Deludin]

Ah, Crazannes, je connais bien les carrières, j'essaie d'y perdre tous les ans des copains amateurs de voitures anciennes comme moi !
Pas réussi, encore...

La pierre était transportée par bateaux (gabarres) depuis Port d'Envaux jusqu'à Rochefort. Et de là parfois à travers les mers. Ce qui fait qu'elle est connue à l'étranger comme "pierre de Rochefort", alors que les carrières de Crazannes sont pour partie implantées sur la commune de... Plassay. Euh, vous suivez ?
Bien que desservant Crazannes et Port d'Envaux, le train n'a pas du transporter beaucoup de pierres (sauf pour des constructions locales), car elles étaient chargées au fond des carrières sur des chariots costaux conçus spécialement et sans doute directement amenées jusqu'à Port d'Envaux : il aurait de toute façon fallu les décharger/recharger sur les wagons, la gare de Crazannes étant loin des carrières, comme il vient d'être montré ; puis encore les décharger/recharger au port, alors que la gare de Port d'Envaux, qui existe toujours, est là aussi loin de la Charente. Donc de nouveau les mettre sur les chariots spéciaux : beaucoup trop de "rupture de charge" avec des cailloux de 2 à 3 tonnes chacun.

Pas de trace de voies étroites en fond de carrières non plus, d'ailleurs la remontée aurait été impossible.
Cela dit, c'est chouette, on se croirait parfois en Amazonie :

Je vous donne RV au mois de mai l'an prochain !

[Tirefond]

A partir de Crazannes la ligne est tracée en site propre pratiquement jusqu'à Taillebourg. Elle se dirige maintenant vers le sud ouest, direction Port d'Envaux.

[Tirefond]

Une erreur de manip m'a fait afficher la prise de vue aérienne (PVA) trop tôt. Bon tant pis, continuons.
La première flèche, en haut à gauche, indique l'emplacement de la gare de Crazannes. Aussitôt après, traversée de la route de Port d'Envaux et parcours champêtre.

Vers Port d'Envaux.

On arrive à un petit PN :

PN du château de Crazannes.

Sur la gauche, se présente le mur d'enceinte du jardin du château de Crazannes.

Château de Crazannes.

57 - chateau de Crazannes.jpg (45.5 Kio) Vu 18873 fois

Nous continuons à travers bois et passons sous un chemin d'exploitation au moyen d'un beau pont. C'est de la bien bel ouvrage pour un si modeste chemin ! Il est repéré sur la PVA par la 2ième flèche.

Pont sur la ligne EC, entre Crazannes et Port d'Envaux. Photo Oie galopant.

58 - DSC00477.JPG (154.54 Kio) Vu 18873 fois

Nous traversons un peu de prairie et laissons au large un nouveau château, celui de Panloy. (Ces 2 châteaux proposant des hébergements, les gens intéressés peuvent les "googler" à leur aise...)

Château de Panloy.

Nous approchons maintenant de Port d'Envaux et de sa gare (3ième flèche sur la PVA). La ligne arrive de Crazannes par la droite de la photo.

Port d'Envaux vers 50-60 je pense.

Voici la gare. On a l'impression qu'il y a une rame de stationnée mais c'est une illusion d'optique ! La carte postale est bien trop récente pour qu'il reste des rails...

Gare de Port d'Envaux, au loin.

A suivre...

[Tirefond]

Une petite histoire de Port d'Envaux tirée du site officiel de la commune :
"La Charente est jalonnée de ports : Saint-Savinien, Taillebourg, Bussac sur Charente, Saintes, Chaniers et Port d’Envaux. Ancien village de pêcheurs, Port d’Envaux tire son nom de sa situation géographique puisqu’il se situe non seulement en aval de Taillebourg, mais également au milieu de nombreuses vallées.
Le fleuve Charente fut une artère économique et commerciale très active dès l’époque gallo-romaine avec le transport du sel, et dès le XVIe siècle les fameuses poteries de la Chapelle des Pots, la pierre dite « de Crazannes » mais également le bois de chauffage et de charronnage et le sel.
Au XIIIe siècle, les gabares transportaient les vins et le sel. Cette activité portuaire amena la prospérité comme en témoignent toutes les belles demeures et châteaux situés le long de la Charente. La Commune de Port d’Envaux affichait alors clairement son ambition portuaire : de nombreux chantiers en construction de navires, des charpentiers de marine, des marins, des voiliers, des cordiers, des capitaines, un syndic des gens de mer, un notaire, un percepteur, des bouchers, des charcutiers, des épiciers, des boulangers, cafés et restaurants…
Au moment de la Révolution, Port d’Envaux s’enorgueillissait même d’une école de navigation. La Paroisse de Saint-Saturnin de Séchaud devient commune à la Révolution. Port d’Envaux ne devient Chef lieu de la Commune qu’en 1852 et compte 1536 habitants.
Le XIXe siècle marqua le déclin du trafic fluvial avec l’avènement du chemin de fer."

Sur la carte postale précédente on devine encore ce passé portuaire et industriel : les quais sont encore bruts et non aménagés. Sur la suivante, plus récente, les aménagements touristiques ont fait leur apparition.

Port d'Envaux dans les années 70-80 ? La gare est toujours visible en arrière-plan.

Les quais et le port de plaisance aujourd'hui.

Port d'Envaux - Le port de plaisance.

Retour à la gare. La voici lorsqu'on arrive de Crazannes.

La gare de Port d'Envaux aujourd'hui.

Une vue d'ensemble en 2014.

La gare de Port d'Envaux aujourd'hui.

Et avant...

La gare de Port d'Envaux hier. Remarquer le chargement du plat, à droite. Plus de bois que de pierre...

Et aussi...
Remarquer l'importance de cette gare : une voie d'évitement et un tiroir.

La gare de Port d'Envaux hier.

Nous quittons Port d'Envaux.

Les emprises de la gare de Port d'Envaux.

Dès la sortie de la gare un PN, dans le dos du photographe, puis un virage assez sec qui nous rapproche de la route Port d'Envaux-Taillebourg. La 4ième et dernière flèche de la PVA indique le hameau de Saint Saturnin-Séchaux desservi par un arrêt facultatif.
On n'est plus très loin de Taillebourg.

A suivre...

[Tirefond]

Un dernier regard sur la pierre de Crazannes avec ce site pour sculpteurs développé sur Port d'Envaux ----> http://www.lapidiales.org/
Je suis assez d'accord avec Monsieur Lapin : le transport de pierre par le train ne parait pas avoir eu lieu à grande échelle et c'est bien dommage pour cette petite ligne : non seulement les PVA ne permettent pas de deviner un évitement ou un quelconque EP dans la traversée des carrières, bien que cette situation soit très favorable, mais encore la situation de la gare de Port d'Envaux, à l'écart du port sur la Charente, nécessiterait une rupture de charge très défavorable.

Bon, en route vers Taillebourg :

PVA IGN 1937 - St James et Taillebourg.

Le tracé de la ligne chemine en site propre de St Saturnin à St James et, déjà en 1937, devient discret. On le devine à la pointe des flèches. De nos jours on ne devine plus rien du tout sauf après la courbe qui évite le hameau de St James, desservi par un arrêt facultatif.

Saint James - Restes du remblai de la fin de courbe.

Quand on se retourne on est sur la "Chaussée Saint James".

La Chaussée Saint James.

Le folklore local prétend que c'est une ancienne voie romaine. Les recherches historiques n'en connaissent pas l'origine, mais aucune voie romaine ne semble avoir été remarquée à Taillebourg. Il semble vraisemblable de penser qu'il s'agit d'une chaussée médiévale destinée à mettre hors d'eau la route donnant accès au pont, tout aussi médiéval, de Taillebourg qui était le tout premier passage permanent sur la Charente depuis son embouchure. Et l'on sait que la Charente sort facilement de son lit...Les passages sous la chaussée qui jalonnent l'ouvrage sont bien sur destinés à faciliter l'écoulement des eaux en crue.
On reconnait le passage de la ligne EC aux poteaux téléphoniques. A cette époque il n'y avait guère que les chemins de fer pour se doter de ce modernisme très utile à la sécurité des circulations.

La Chaussée Saint James. Les rambardes ont un petit air ferroviaire.

De nos jours, à peu près au même endroit.

La Chaussée Saint James. Les passages supérieurs ont été élargis.

Petite animation. C'est bien dommage que l'on n'ait pas une photo avec un train.

La Chaussée Saint James.

Le monument commémore la victoire de Saint Louis sur les Anglois, qu'il tentait déjà de bouter hors de France...(On m'a dit qu'il y en avait qui étaient revenus...)

Le tableau de Delacroix, au Louvre :

La bataille de Taillebourg, un peu romancée...

77 - Bataille de Taillebourg - Eugène Delacroix m503604_95de6460_p.jpg (110.9 Kio) Vu 18729 fois

A suivre...

[oie galopante]

Bonsoir Tirefond,

Oui, les Anglais sont revenus. Mais cette fois, nous venons en paix.

Comme vous savez, la Chaussée Saint James est aujourd'hui utilisé pour la circulation routière lorsque la Charente sort de son lit (j'aime ce terme). J'ai conduit une fois. Intéressant quand vous rencontrez un autre véhicule.

[Tirefond]

Hé oui, Oie galopant, Entente Cordiale depuis 1904...Et je préfère croire qu'il ne faut pas prendre la sauce à la menthe pour une agression...
Effectivement, la chaussée Saint James, fermée en temps normal, est ouverte à la circulation lors des grandes crues de la Charente. Il y a bien des refuges pour se croiser mais vu le trafic routier actuel...

La Chaussée Saint James vue vers St James.

En se retournant, la chaussée continue vers la rive de la Charente, au fond du cliché. Evidemment il n'existe plus de trace du ferroviaire et aucune photo, à ma connaissance, ne permet de savoir si la voie ferrée était noyée dans la chaussée (ce qui est vraisemblable) ou si le passage sur cette digue lui était réservé.

Vers la fin de la Chaussée Saint James.

Cette digue, comme c'est visible sur la PVA précédente, n'arrive pas perpendiculairement au fleuve et, pour prendre le pont de Taillebourg, qui, lui, est perpendiculaire à la Charente, la route, comme la voie ferrée, exécute une conversion assez raide vers l'est. Nous voici justement dans le virage précédant le pont, avec, sur la droite, la route qui commence à descendre vers le niveau de la prairie.

Entrée du pont de Taillebourg.

La photo suivante, prise depuis la terrasse du château qui, comme nous le verrons, a beaucoup servi et sert encore, permet de situer l 'arrivée de la Chaussée sur la rive de la Charente, flèche 1, le pont emprunté par la voie ferrée, flèche 2, et la route de Saintes, au pied du château, où l'on devine la voie des EC, à la pointe de la flèche 3.

Taillebourg - La "Basse Ville".

Nous sommes un mardi ou un vendredi de 1914. Le train en provenance de Saint Porchaire approche de son terminus. Il est 11h25 :

Le pont de Taillebourg - Le train de 11h33 pour Taillebourg-Etat.

Le pont mérite un petit regard. Il est construit dans un méandre de la Charente et l'extérieur de la courbe, où le courant creuse le lit du fleuve facilitant ainsi la navigation, abrite le port dont les quais limitent l'érosion de la berge. C'est de ce côté également que le pont possède une travée mobile autorisant le passage des gabarres. Le voici avec la travée ouverte.

Le pont de Taillebourg, travée ouverte.

Bien sur il valait mieux éviter les fausses manoeuvres et refermer le pont avant le passage du train !

Le pont de Taillebourg - Le train de 15h15 pour Saint Porchaire.

Le quai porte toujours la trace de l'emplacement du pivot du pont, en légère surélévation sur la droite de la photo.

Emplacement de l'ancien pont.

A suivre...

[Patrick ze rabbit Deludin]

Salut à tous

Avec un train de retard, puisqu'il est déjà rendu à Taillebourg, voici le relevé que j'ai fait de la gare de Port d'Envaux.
C'est un plan d'archéologue, c'est-à-dire qu'il n'y a pas de cotes ou d'échelle autres que la référence du mètre (l' "échelle à morpions", dans le jargon... ).
Mais la page entière est au format A4, et alors le dessin est au 1/43e (ou au 1/43,5, dans le pire des cas. )

Ça peut toujours servir...

Le premier qui fait la maquette en HO, je lui offre des carottes rappées au sucre, spécialité de la maison Lapin.
Et maintenant,

[Tirefond]

Voici une vue résumant bien le site très original de Taillebourg. La ville basse est coincée entre le fleuve et la falaise surmontée du château et de sa terrasse. Pourtant la Compagnie des Charentes a réussi a insérer la double voie normale La Rochelle-Saintes (en 1867) et à raccorder la ligne à voie unique venant de St Jean d'Angély, en bas à gauche du cliché (ouverte en 1878, fermée aux voyageurs en 1932, aux marchandises en 1941, déferrée en 1942, déclassée en 1954). Elle était concurrencée depuis 1911 par la ligne à double voie, plus directe, de St Jean d'Y à Saintes construite par l'Etat. (Ne pas consulter l'article de Wikipédia sur la gare de Taillebourg. Raconte des bêtises. heu...Contient quelques erreurs.)
Et enfin, la ligne des EC est mise en valeur par la rame franchissant le pont.

Le site de Taillebourg

Donc nous avons pris pied sur la rive droite de la Charente.
Voici une carte des années 50, certainement, que je montre uniquement parce qu'elle précise ce que fut le tracé des EC dans l'axe du pont, jusqu'à la route Rochefort-Saintes par le val de Charente, que la ligne des EC va suivre en direction de la gare de Taillebourg-Etat au prix d'un virage assez sec sur la droite.
(Le pont de 1881 a disparu, remplacé par un pont à l'allure provisoire et militaire. Je ne connais pas l'histoire. Il ne semble pas y avoir eu de destructions à Taillebourg en 1944. Peut être le pont de 1881 était il fatigué ? Le pont représenté a disparu en 1960 à l'ouverture du pont actuel)

Le pont de Taillebourg vers 1950-60. Au-dessus, le château, qui fut un moment un orphelinat. A gauche, restes de la pile du pont médiéval.

Le site à la sortie du pont, aujourd'hui, qui fut l'emplacement de la halte facultative de Taillebourg-Ville.

Le site de l'arrêt de Taillebourg-Ville, à droite, sous les arbres.

Voici le site très contraint, comme on dit aujourd'hui, où doit se faufiler la route, les EC et la ligne VN, sans trop toucher aux immeubles.

Taillebourg - Montage pas terrible, faute de panoramique. En haut les balustrades de la terrasse du château.

Taillebourg - Le même site, avant...

Nous allons maintenant avancer à reculons vers la gare Etat avec une série de vues prises rapprochées, avec la ligne EC noyée dans la route.

Taillebourg-Etat est dans le dos du photographe.

Taillebourg-Etat est toujours dans le dos du photographe.

La route et la ligne EC s'éloignent de la VN pour laisser de la place aux débords.

Taillebourg-Etat est toujours dans le dos du photographe.

Nous retrouvons un instant le "bon" sens. La gare Etat est devant nous. A gauche la quai découvert, la halle est juste à gauche du cliché. Au centre, un couvert VN sur la voie de débord. L'Hôtel de France est caché par les arbres. Les usines citées par le cliché, et ici désignées par leurs cheminées, sont des briqueteries aujourd'hui disparues.

Taillebourg-Etat.

Comme aujourd'hui les hôtels et restos bon marché s'installent près des sorties d'autoroutes, les gares, à l'époque, faisaient naître des hôtels, des cafés et des restaurants, voire des quartiers entiers. A Taillebourg l'hôtel de France n'existe plus mais l'immeuble demeure, en bon état.
Admirez la guérite du serre-frein, sur le plat, à droite. Il mérite bien l'ouverture d'un "compte pénibilité" !

Taillebourg - L'hôtel de France. La gare est toujours dans le dos du photographe.

Nous sommes presque arrivés à la gare de Taillebourg-Etat et au terminus des EC...
A suivre...

[3DMetrique]

On suit, on suit...Merci pour ce voyage passionnant et instructif

[oie galopante]

Sommes-nous à proximité encore?

J'ai besoin de descendre de ce train.

[YVES]

[quote=
Remarquer l'importance de cette gare : une voie d'évitement et un tiroir.

67 - O002 Port d'Envaux Gare.jpg

[/quote]

- Il y a même quelque chose d'intriguant par rapport aux autres réseaux. La gare, de par ses installations, semble bénéficier d'un trafique certain. Or les Economiques de Charentes se contentent toujours du même type de bâtiment, avec un minimum de place pour les marchandises. Ailleurs, on construirait une "vraie" gare... J'aimerais bien connaître le trafique marchandise, de Port d'Envaux, de la ligne, les petits colis étaient-ils si peu nombreux ?... Les marchandises transportées pouvaient-elles attendre leur wagon dehors ???

- Mister Rabbit, à quoi ressemble l'intérieur des bâtiments des EC. Une des portes des pignons donne-t'elle sur un espace réservé aux petit colis et aux marchandises qui ne peuvent pas séjourner dehors ?

[Tirefond]

Cher Oie Galopant, je comprends cette légitime impatience, à deux pas du but !
Mais il existe des circonstances dans la vie qui font passer le divertissement au deuxième plan. C'est mon cas pour le moment. Retour dès que possible.
Pour patienter...

Le Gua - La laiterie et la petite gare des EC, devant, avec un couvert. La voiture passe sur le PN.