Hoombourg

[Zébu]

Un monsieur bien aimable nous fait part de cette découverte à Hombourg, dans la région liégoise à proximité de la frontière allemande.
Ces wagons sont en train de pourrir.
Donc, je lance un appel a tous ceux qui seraient intéressés par ceux-ci !

[L'homme du pire caddy]

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Heu, Vincent, c'est une blague ???

Un "monsieur bien aimable" découvre des wagons ???

Et nous propose tout aussi gentiment de les sauver ???

Deux ou trois clics sur internet, frapper à la porte d'un voisin ou se renseigner à la gare de Hombourg revendue et transformée en restaurant lui aurait appris pas mal de choses...sur la plus grosse collection privée de matériel belge à voie normale.

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Bon, je m'y colle !!!

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La gare de Hombourg a été achetée et restaurée par Walter Ley : il y a réaménagé des voies pour y entasser une impressionnante collection de véhicules ferroviaires.Des photos de sa collection ou d'arrivée de nouveaux matériels se trouvent régulièrement dans les revues belges depuis trente ans !!!

A-t-il vu trop grand ??? Peut-être...

Ce qui est certain, c'est que des imprévus...imprévus sont venus compliquer la situation.

Voir, à titre d'exemple, l'épisode "locomotives en Suisse" dans l'article en lien ci-dessous, qui concerne entre autres la 141R73 : je ne sais pas si les deux autres machines sont les deux autres 141R concernées par cette saga (fermeture d'atelier, transfert, faillite,...).


Le point en 2007. 'article de Vers l'avenir du 13/12/2007.

"Voici une dizaine d'années, les nostalgiques du rail sont aux anges : dans un coin pittoresque des Trois-Frontières, un ferrovipathe hors normes va transformer la gare de Hombourg (Plombières) en un musée du chemin de fer. Le promoteur est déjà propriétaire, depuis 1986, du bâtiment principal racheté à la SNCB. Walter Ley, l'acheteur, en veut et ne lésine pas sur les moyens. Il récupère l'infrastructure démantelée de la ligne 38 reconvertie en RAVeL, s'entoure d'anciens cheminots retraités qui mouillent leurs chemises et obtient la sympathie des forces vives régionales qui escomptent un atout touristique de première valeur.

Walter Ley, en 1997, tient la forme. Non seulement il restaure à l'identique la «mamée petite gare» en réinstallant même la marquise détruite en 1914 mais, en collaboration avec la SNCB, il loue le terrain de la société et y aménage un drill ferroviaire de 1500 mètres avec maillage des voies, nouvelles traverses, ballast reconditionné et jonction maintenue avec la ligne 24, c'est-à-dire le tronçon des marchandises entre Anvers et l'Allemagne.

L'accroc au fer va même plus loin. Il achète tout ce qui roule encore. Trois locomotives d'antan, acquises en mauvais état, sont déplacées à prix d'or en Suisse pour être retapées. La firme est en difficultés financières. Le passionné entre spontanément dans le capital pour sauver ses motrices. Pas de chance, l'atelier helvétique est mis en faillite et Walter Ley perd sa mise. et ses trois vapeurs confinées au-delà des Alpes.

Hombourg, déjà, sature. Le long du sentier de promenade de la ligne 38, ce sont une quarantaine de vieux wagons qui s'accumulent. Et, en gare de Montzen, une centaine de pièces roulantes diverses (dont un autorail) sont abritées dans les hangars de la gare.

Aujourd'hui, le site hombourgeois a tout du cimetière abandonné. Le capharnaüm est une réalité qui prend des airs surréalistes avec ses vestiges rouillés, désarticulés, à moitié désossés qui pourrissent sur essieux à côté d'une brasserie pimpante.

Faute d'aménagement, l'environnement en prend un coup. Pire, la SNCB qui n'est plus payée depuis des années pour la location de Montzen et l'occupation de la ligne de Hombourg, est dans une situation délicate. Elle vend ses hangars et a mis bout à bout le matériel indésirable qui fait deux longs convois prêts au départ. Pour où? C'est le problème. À Hombourg, il n'y a plus place. À la casse le matériel obsolète? Walter Ley n'en veut pas, sûr de posséder un patrimoine ferroviaire extraordinaire qui, pense-t-il, sera remis en état grâce à une armée de bénévoles. C'est son rêve. Qui paraît irréalisable faute d'argent d'abord, de finalité ensuite. Bref, c'est l'impasse. Ici aussi, il faut une sortie de crise.


La gare de Hombourg.

L'histoire du rail à Hombourg.

De quoi passer une soirée à lire,...et de nombreux mois pour situer dans l'espace et dans le temps tout ce qui concerne l'histoire très chahutée du "Pays des trois frontières".

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Je n'ai aucune idée du statut actuel de ce matériel, d'autres en diront peut-être plus...


Pierre.

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[Beyer-Garrat]

Hola Pierre tu passes bien rapidement du jeux de mots a la critique

Tout le monde n'est pas forcément au courant de cette situation, maintenant nous sommes tous informés grâce a ton intervention

Comme Zébu j'ai pensé que ce message devait être diffusé et pouvait éventuellement contribuer a sauver du matériel et d'après la situation que tu décris c'est presque le cas

Merci a notre lecteur d'avoir signalé ce rassemblement de matériel que je ne connaissais pas.

[Zébu]

Pour l'écartement, ça me semblait bizarre de voir un double tamponnement et une voie qui me semblait très étroites.