Le Tramway d'Hagondange Vidéo

[YVES]

2 videos sur Le Tramway d'Hagondange, que je viens de trouver.

[bzh44]

Bonjour,

Superbes documents

Demontre aussi la très courtes vues de nos politiques sur la diversité de nos moyens de transport.

[Bart]

Très belles vidéos !

Le matériel de ce tram me fait beaucoup penser à celui du Train Bleu, qui reliait Lyon (quai de la Pêcherie) à Neuville sur Saone en longeant la rive gauche de la Saone...

Et le bus qui a remplacé la ligne doit aujourd'hui assurer une charge énorme... qui justifierait presque le tram en terme de pertinence.

[RER C]

Certe, mis a part que l'industrie siderurgique qui justifiait et faisait vivre le tramway a aujourd'hui également disparue.

Le matériel roulant était en partie composé d'anciennes motrices 500 et d'anciens attelages A récupéré à la STCRP à la fin du réseau parisien.

[Bart]

^{Je me suis mal exprimé... et en fait je suis hors sujet ! DSL. C'est la ligne Lyon <> Neuville qui serait utile aujourd'hui, parce que très chargée...}

La silhouette des motrices d'Hagondange, et surtout des remorques, ressemble vraiment à celles du Train Bleu... il faudra que je regarde dans mes docs plus précisément...

[gege monfrere]

J'ai personnellement utilisé les services du Tram de l'UCPMI ........ étant petit dans les années soixante, pour aller à l'école à Maiziéres les Metz.
Je recherche mes documents sur les caractéristiques du matériel.

Grosso modo, le matériel se compose à l'origine de matériel allemand (4 motrices et 6? remorques à deux essieux).
3 motrices modernisées (plateformes allongées, cabine de conduite fermée et grand pare-brise en plexiglass thermoformé - seule technique possible, les vitres etant encore toutes plates à l'époque -voir les glaces arrondies de coins avant sur cars et bus Renault serie R4100 et 4200 contemporains) dans les années 50 connaitront la fin du reseau (1b, 2 et 3).
Les remorques 2 essieux seront reformées à l'arrivée des 4 remorques Marcinelles à bogies de Lyon en 1954.
Le parc avait été complété vers 1938 de deux motrices 579 ET 589 ex STCRP réformées, accompagnées de 5 attelages A du même exploitant.
La motrice 579 démotorisée a intégré la collection de l'AMTUIR (dont je suis membre) en 1960, la motrice n°1 ayant été reformée à la même époque (modernisée en premier en conservant le lanterneau et avec des portes de plateformes coulissantes).
La motrice 589 a intégré la collection des Trams de Bruxelles aprés la fermeture du reseau.
Un attelage Asl et une remorque Marcinelle ont été egalement recupérés par l'AMTUIR et sont actuellement stockés à Noyon (l'attelage A en mauvais état mais la remorque Marcinelle remise en état et accompagnant la motrice Lyonnaise correspondante) en attente de l'implantation définitive du musée des Transports à Chelles (encore quelques années d'attente ?)
J'ai réalisé il y a quelques années des dessins (sommaires !!!) en A4 des différents stades d'évolution des différents matériels, ainsi que la liste donnant l'évolution de la numérotation de ceux ci.

Pour bientôt, j'espére, dés que je les aurait retrouvés.

[William JONES]

Bonsoir,

Le 589 a été restaurée au début des années 90 par la STIB (les trams de Bruxelles), puis elle est allée sur la ligne T1 de la RATP. Quelques soucis concernant l'état des roues ont fait qu'elle n'a plus roulé à Paris. En 2010 elle revenue à Bruxelles pour les 125 ans de l'UITP (Union internationale des transports publics), elle a été à nouveau restaurée à Bruxelles sous le n° 505 et a circulé en septembre 2010 à l'occasion du congrès UITP. La voici lors d'essais sur la ligne de Tervueren le 28 août 2010.

[Paul F]

La motrice 579 démotorisée a intégré la collection de l'AMTUIR (dont je suis membre) [...] en attente de l'implantation définitive du musée des Transports à Chelles (encore quelques années d'attente ?)

Vu que tu est membre, aurais-tu justement des informations à nous donner.
Lors de ma dernière visite à Chelles le projet était fortement compromis par la création d'un "écoquartier" d'habitation sur la zone que convoitait l' Amtuir.

Personnellement, vu la nouvelle passion pour la spéculation immobilière (peut-être la dernière façon de devenir riche à part gagner au loto) qui a saisi les franciliens (a tous les niveaux et de tout bords) ces 20 dernières années, je ne crois plus du tout en la possibilité d'établissement d'un musée des transports urbains en Ile de France, pour moi, c'est soit la province (avec ou sans dispersion), soit la casse... C'est triste, mais les faits sont là.

[Eric binamé]

Bonsoir,

Le 589 a été restaurée au début des années 90 par la STIB (les trams de Bruxelles), puis elle est allée sur la ligne T1 de la RATP. Quelques soucis concernant l'état des roues ont fait qu'elle n'a plus roulé à Paris. En 2010 elle revenue à Bruxelles pour les 125 ans de l'UITP (Union internationale des transports publics), elle a été à nouveau restaurée à Bruxelles sous le n° 505 et a circulé en septembre 2010 à l'occasion du congrès UITP. La voici lors d'essais sur la ligne de Tervueren le 28 août 2010.

[ [url=http://img51.imageshack.us/img51/6749/201008280066.jpg] ][/url]

J'aimerais bien savoir comment roulaient ces voitures a l'époque. Car la restauration l'a rendue roulante, mais c'est un veau rachitique en fin de vie. Rarement vu une motrice si poussive et lente.

Mais comme elle n'a plus rien de son équipement électrique d'origine, je m'interroge.

[130T]

Au sujet de " l'état des roues " : Les Tramways d'Hagondange roulaient sur des cotes de calage chemin de fer et non pas tramway . Ce qui avait nécessité la modification des matériels venant de Paris , pour cause de déraillement répétés .
130T

[gege monfrere]

Moi, "poumonesque" ? N'oublions pas que je suis née en 1907, avec deux moteurs de 66CV sur un seul bogie pour près de 19 tonnes à vide, pour circuler seule sur un reseau CGPT au profil relativement facile.
Pas si mal pour un "ancêtre" !!!

Du "grain à moudre" pour Mr Binamé !!!

[Eric binamé]

La question est la différence de performances entre la version d'origine et la version restaurée (qui n'a plus rien de comparable électriquement)

L'état actuel est connu. La question est comment est-ce que ça roulait a l'origine.

PS: J'ai l'habitude du matériel centenaire et je peux te dire que certaines ont de la ressource.

[RER C]

J'ai effectivement entendu parlé à plusieurs reprise de la "poussivité" de cette motrice. Je ne pense pas que les 2 moteurs de 66 Ch et l'âge explique tous. Il me semble que l'équipement électrique. y fait beaucoup. Voir le système sprague thomson né également en 1907 pour le métro et qui avec des motrices à 2 moteurs mais de 125 Ch affichait une belle nervosité. Quelqu'un connaît-il les modifications technique faites sur cette motrice d'abord à Hagondange, puis par la suite. À noter également que 7 motrices de cette série ont été modifiées avec un deuxième bogie moteur pour servir de tracteur sur le Paris Arpajon en remplacement des machines à vapeur. Pour ce qui est des moteurs, il semble que les GE 74 qui equipaient ces motrices avaient une puissance supérieure a ceux qui equipaient les autres motrices, même pour du matériel plus moderne (50 Ch motrices Gde la CGO, 60 Ch motrices L de la STCRP).

[récup'61]

Je suis d'accord avec "RER C", le jeux de résistances est-il adapté pour ce type de moteur. Est-ce des moteurs avec pôles auxiliaires ou sans? Si avec pôles auxiliaires: -sont-ils tous câblés (connectés) juste? C'est une question bête, apparemment seulement, ceci c'est vu sur un chemin de fer célèbre; un moteur avait été recâblé après une avarie et deux câbles d'alimentation croisés. Lorsqu'on remit les choses en place, le personnel de conduite s'adressa au bobineur ( qui n'était pas un embobineur ) et lui demanda s'il avait ajouté un cinquième moteur à l'automotrice?
Donc il ne faut rien écarter comme hypothèse... Salut.

[gege monfrere]

Pour avoir souvent emprunté la 505, (pardon 589, en fait n°6 à l'UCPMI vers Maiziéres les Metz entre 1960 et 1964 - entre mes 7 et 11 ans), celle-ci ne m'a pas laissé l'impression d'une "formule 1" du rail. Elle était alors en motorisation et équipement electrique d'origine !!!
Ma préférence allait de loin aux motrices allemandes modernisées, en particulier à la 1b, bien plus "performantes". Mais rien à voir avec le Chasson ASH 522 (140CV) de la même époque qui m'amenait à Metz quelques années plus tard, autrement plus véloce.