Je suis complètement d'accord avec Stef.
Depuis le temps que je scan aux AD37, j'ai utilisé diverses méthodes dont l'APN monté sur un dispositif spécial avec éclairage (fourni par les AD, du bon matériel)... le résultat est sans appel.
Il faut numériser A PLAT. Sinon, le doc final n'est pas à l'échelle et dans les pliures, le dessin est altéré, dilaté ou rétréci
J'ai numérisé pratiquement toute la série S aux AD37 avec un scanner à plat A4. Je fais chevaucher les scans à 50 % pour être sur du bon raccordement des images. Ce raccordement se fait très bien (avec le logiciel bien connu...). Bon, j'ai du investir dans un grand écran (Apple 27"), et le rendu est excellent (heureusement !!). Le résultat est vraiment à la hauteur lorsqu'on imprime le plan final (à l'échelle).
J'ai par exemple numérisé les plans parcellaires de certaines communes : plus de 5m de plan (en plusieurs sections). il faut numériser à 300 dpi, une résolution supérieure n'est pas utile.
Se pose le (faux) problème du volume des données numériques. Un fichier natif PSD fait 25Mo pour une image A4, et alors ? j'ai pour le moment plus de 100 Go de fichiers à traiter, mais ce n'est rien vu la capacité des disques actuels.
Par contre, se pose le problème des sauvegardes... Là j'ai pris le parachute, les bretelles et la ceinture !! J'ai une sauvegarde traditionnelle (avec l'outil Apple natif - très facile). J'ai également une sauvegarde sur d'autres ordis, dans un lieu physiquement éloigné (on n'est pas à l'abris d'un vol de l'ordi + disque de sauvegarde, ou d'un incendi). Un vieil ordi ou DD externe chez un parent fait l'affaire par exemple.
J'ai mis des mois à numériser cette série S (une après midi par mois en moyenne ces 2 dernières années - sauf l'été). Mais cela va assez vite.
Sur le projet Cheylard, le travail ira vite à mon avis, si l'organisation est la suivante :
Se partager les taches en 2 groupes : on va les appeler "les numériseurs" (ceux qui peuvent se rendre sur place) et les "traiteurs" (ceux qui sont plus éloignés géographiquement - c'est mon cas)
- ceux qui peuvent se rendre sur place (les numériseurs) doivent dans un premier temps faire l'inventaire de la documentation (référencement dans un fichier Excel par exemple). C'est fondamental, car sans cela, je peux vous dire qu'on s'y perd facilement (il y a toujours des doubles de plans avec les évolutions, travaux demandés, etc..)
- ensuite (et seulement ensuite), il faut procéder méthodiquement à la numérisation avec les scans à plat (moi je rajoute un poids sur le couvercle du scanner). Tous les scans doivent être de même résolution.
- il faut répartir les scans dans des dossiers avec une règle de nommage que tout le monde doit suivre (la consigner sur le fichier Excel de référencement)
- lorsqu'une scéance de scan est finie : sauvegarder les documents.
Vient ensuite (ou en parrallèle) le travail des traiteurs :
- Les documents scannés peuvent êtres mis à disposition des 'traiteurs' par les 'numériseurs' en utilissant les serveur TFP (comme free, c'est gratuit).
- Il faut affecter un (ou plusieurs) dossier(s) à un numériseur
- une fois le travail fini, le numériseur peut mettre le résultat à disposition sur un serveur FTP (ou autre)
- Le fichier final sera au format JPG. Pourquoi ce choix ? je pense qu'il est bon de numériser en couleur (pour garder l'ascpect original du document). Ce format est lisible par tout appareil (même sur un grand écran de TV) et est pérenne.
Voila ma réflexion sur le sujet, vous apportant ma propre expérience en ce domaine. La numérisation des documents leur donne une nouvelle jeunesse, et j'ai même parfois réparé certain plans (tâches, etc...). Avec de la pratique, le raccord ne se voit pas (je sais, je suis spécialiste du raccord - voir le toit de Rillé-Hommes -

mais je ne suis pas plombier !! ). Je vous enverrais une photo de plans affichés sur mon écran.
C'est un travail collaboratif, intéressant, et pour la bonne cause.
Moi je veux bien être dans le groupe "traiteur"