Salut
Bon, moi j'ai du commencer à faire des maquettes quand j'avais une dizaine d'années, en bristol puis en balsa et, comme tu dis, tout était de guingois car je voulais aller vite et mes yeux d'enfant ne voyaient pas les défauts.
Cela a duré longtemps, jusqu'à ce que je me décide enfin à recommencer si cela n'allait pas et, surtout, jusqu'à ce que j'achête du bon matériel pour travailler.
Un impératif avec le plasticard, avoir un bon cutter et ne pas hésiter à casser la lame souvent. A titre d'exemple, pour la De Dion, entre le plasticard, le peuplier et l'alu, j'en suis rendu à 1 lame et demi d'un gros cutter ! Ce peut revenir cher, surtout avec les couteaus X acto mais ce matériel s'est démocratisé, on le trouve en grande surface de bricolage.
Autre avantage du plasticard, ça ne coûte pas cher donc on peut gacher un peu plus et si une pièce coupée n'est pas orthogonale, on la recommence. Moi je travaille
impérativement avec une équerre de menuisier voire d'ajusteur, la plus précise possible et je vérifie souvent. Le collage fait sur un plan de travail bien plat (verre par exemple) garanti un assemblage plan. Je travaille aussi avec un profilé alu en L pour le servir de règle qui a l'avantage non négligeable (surtout pour les débutants), de protéger les doigts car le cutter est par nature doigtophage
Ceci dit, il ne faut pas non plus y regarder de trop près, ça n'a évidemment pas la précision d'une maquette industrielle.
Le nez de la De Dion présenté là est mon troisième d'autant plus qu'il n'existe pas de plan précis de nez de De Dion JM3/4 avec calendre plate, comme ils étaient en Anjou, en CDN, sur le Doubs, etc. Alors, l'oeil remplace le plan et quand j'estime que les proportions sont bonnes, j'y vais (là, je le trouve un peu trop long).
