Coup de coeur...

[pelican]

moui ... je suppose que le train marchandise en gare devait attendre que le train voyageur passe, non ?? si jamais il y avait un tel trafic sur la ligne ! ça devait surtout simplifier les manoeuvres en gare pour le train MV ...

[SteamyStef]

Haaa, les règles et principes d'exploitation...
Voilà bien des informations que nous avons perdues, on peut tout au plus 'supposer' le comment!

A t-on une ligne complète avec les divers plans de gare, même sous forme de schémas, et des photos de rames la parcourant ?
Si oui, on pourrait ouvrir un fil pour tenter d'en déduire le comment de l'exploitation!

Stef

[Storm]

Je suis de l'avis de Tyrphon, les voie de se type servaient au stockage des wagons en attente de chargement et non au croisement. Si, a cause de l'exploitation, des trains devaient croiser dans une gare, il y aurait eu une voie supplémentaire. Celle en bord de quais étant en permanence occupée par des wagons charges devant être récupère ou des wagons déposes, elle ne peut pas servir au croisement régulier des trains. De plus, comme l'a dit le professeur, les trains ne vont pas passer sur la balance en permanence, c'est pas très bon pour le tarage

[pelican]

d'accord avec vous !!
surtout que le trafic sur ce genre de ligne ne devait pas voir une foultitude de trains croiseurs ! le patachon du matin, l'autorail du midi, et le patachon du soir, idem celui du matin, mais dans l'autre sens !!

[YVES]

La ligne Guise-Le Catelet était en fait exploité en 2 sections :
Le Catelet-Bohain + Bohain-Guise.
A Bohain, la locomotive était tournée au dépôt, avant de repartir en sens inverse avec son train.
Et si jamais vous avez déjà vu une photo du Brissonneau&Lotz, faites signe !

[Tyrphon]

Yves, l'Aventurier du Brissonneau perdu!

[CA-CBR-TEMS]

réponse à Yves
A ma connaissance, l'autorail Brissonneau et Lotz utilisé sur la ligne Guise - Bohain - Le Catelet est celui qui était en service sur la ligne de la vallée de Celles dans les Vosges (Raon l'Etape)
Bien cordialement

[YVES]

Bon, problème de source... Mais débat intéressant.
Si je me fie au MTVS n°36, l'automotrice Brissonneau de la ligne Le Catelet-Guise fut acquise d'occasion auprès du réseau de la Charente (p. 33) : "Livrée en 1948, elle prit le n° B.L. 12". (Voir aussi "petits trains de jadis - Nord", p. 144).
Et l'automotrice de la vallée de Celles aurait été acheté dès 1937. Elle était numérotée B.L. 11 et motorisée par un Berliet MDK de 125 cv. Elle assura le service en ligne jusqu'en 1951, avant d'être ferraillée à Nancy par SOCOVER. Celle là, Bernard Rozé l'a prise en photo, sa livrée était certainement "rouge auto".
La quête du "Brissonneau perdu" continue ! Tous les renseignements sont utiles.

[malletslm]

Le volume "nord" des "petits trains de jadis" mentionne aussi une provenance des Charentes... mais pas de photo sur cette ligne, hélas !

[rms olympic]

Autorail du réseau de Guise
Effectivement, l'autorail "B & L" de ce réseau provient des "Economiques des Charentes", car la "B & L" du CF de la Vallée de Celles, y assura toute sa carrière sur ce réseau (de 1937 à 1950) qui, comme celui de Guise, fut géré par les CFS, par la suite. Par contre, une "demande de transfert" d'un "Renault RS" de la Vallée de Celles, vers Guise, avait bien été formulée, mais resta sans suite, car la Vallée de Celles, conserva cette "RS" en réserve du "B & L"... il n'y avait plus d'autres engins automoteurs disponibles (NB: la "Crochat" étant HS depuis 1944 et l'autre "RS" mutée à Soisson). Une étude intéressante sur ce "CF VdC" dans la revue de la FACS fut publiée vers 1985.
Il est curieux que les "Economiques des Charentes" qui avaient commandé: 7 autorails "B & L", très voisins de ceux du "Morbihan" (groupe Jeancard !) ne les ont que peu utilisé (!) : fermetures rapides de la majorité des lignes; de plus, un fut réquisitionné pour l'Allemagne (avec deux du Morbihan) et ne revint jamais, un fut cédé au CFDF, un cédé au CFS de Guise et, un aurait été détruit par faits de guerre...

[YVES]

Merci des précisions NG Brittany.

[PS36BIS]

Aucune indication au dos de cette photo !

[rms olympic]

Bonjour,
Cette photo mystère représente, indiscutablement, une locomotive "Pinguely" des "Tramways électriques du Loir & Cher", la mention "ELC", ainsi qu'un croquis du n°118 de la FACS , consacré à "l'ELC" ne fait guère de doutes. Il s'agissait d'une série de 4 locomotives, assez spécifiques, qui d'aspect... extérieur (!) avait une allure "121 T", mais en fait : les "essieux extrèmes" étaient "entrainés par engrenages".
La n° 3 de "ELC" avait pour numéro de construction = 311 et fut mise en circulation le 03/05 /1912.

Par contre, la vue publiée sur ce forum la représente : non pas sur son réseau original, mais "sur le front" (!) En effet, du 08/07/ 1916 au 13/01/1919, les trois première de la série furent réquisitionnées par la "10 éme section des CF de Campagne". La vue des militaires et, au fond, d'une machine avec réservoirs d'air prouvent que la vue n'a pas été prise en Loir & Cher...celà va de soit !

Pour la "petite histoire" ces "4 locomotives" avaient été acquises pour la construction du réseau, assurant, par la suite, les réserves (NB: les première automotrices avaient connu de nombreux déboirs les premiers mois d'exploitation), des renforts et des trains lourds de marchandises (en particulier ceux de ravitaillements de charbon, pour la centrale électrique des Montils) et de manoeuvres.

[YVES]

A propos des Tramways ELC, voici une photo d'une d'une motrice en gare de Saint-Dyé


Et la centrale électrique des Montils, avec le dépôt à l'arrière-plan.


PS : j'en ai d'autres, si un fil sur les TELC vous interesse...

[PS36BIS]

Sur cette photo provenant du même lot on a au dos annoté "gare de Revigny" dans la Meuse.

Bonjour,
Cette photo mystère représente, indiscutablement, une locomotive "Pinguely" des "Tramways électriques du Loir & Cher", la mention "ELC", ainsi qu'un croquis du n°118 de la FACS , consacré à "l'ELC" ne fait guère de doutes. Il s'agissait d'une série de 4 locomotives, assez spécifiques, qui d'aspect... extérieur (!) avait une allure "121 T", mais en fait : les "essieux extrèmes" étaient "entrainés par engrenages".
La n° 3 de "ELC" avait pour numéro de construction = 311 et fut mise en circulation le 03/05 /1912.

Par contre, la vue publiée sur ce forum la représente : non pas sur son réseau original, mais "sur le front" (!) En effet, du 08/07/ 1916 au 13/01/1919, les trois première de la série furent réquisitionnées par la "10 éme section des CF de Campagne". La vue des militaires et, au fond, d'une machine avec réservoirs d'air prouvent que la vue n'a pas été prise en Loir & Cher...celà va de soit !

Pour la "petite histoire" ces "4 locomotives" avaient été acquises pour la construction du réseau, assurant, par la suite, les réserves (NB: les première automotrices avaient connu de nombreux déboirs les premiers mois d'exploitation), des renforts et des trains lourds de marchandises (en particulier ceux de ravitaillements de charbon, pour la centrale électrique des Montils) et de manoeuvres.