Tyrphon a écrit:... Il faut ajouter que dans l'esprit de la majorité des modélistes français, la voie métrique est un domaine "sérieux", appelant des modèles exacts. Nous sommes dans le domaine du "vrai" chemin de fer, comme pour la voie normale. Tout juste tolère t-on une société fictive.
Seule la voie étroite (HOe, Oe) admet un peu de fantaisie, dans la mesure où il s'agit de cf industriel, domaine du "système D".
C'est bien triste mais c'est comme ça!
C'est vrai, je partage tout-à-fait ce constat

, en particulier en ce qui concerne la dualité H0e/H0m. C'est peut-être dû aux circonstances dans lesquelles sont "nés" les deux écartements respectifs:
- le H0e a fait l'irruption dans le monde modéliste à travers les productions Egger-Bahn dans les années 60: il lui en est resté une image un peu approximative, voire carrément poétique... comme les modèles Egger-Bahn

, en somme !
- le H0m, lui, "explose" dans les années 80 en plein "modélisme d'atmosphère", avec (du moins chez nous) les productions en laiton de chez Gecomodel comme figure de proue (et Mougel comme alternative "meilleur marché", mais à la fidélité déjà critiquée

à l'époque...): il lui en est resté cette image "élitiste" (du moins dans l'esprit de ceux qui ne pratiquent PAS l'écartement métrique) dont parle Tyrphon, même si je n'ai jamais bien su, dans le vivier des amateurs de H0m des années 80, quelle était la proportion de "compteurs de rivets" amateurs d'authenticité

et des "rêveurs/bricoleurs" héritiers de l'esprit "Egger-Bahn" (souvent complexés par les premiers, donc assez discrets...

).
Surtout que la frontière entre ces deux notions est très subjective, et parfois pas si nette que ça...
