La construction a été relativement rapide, si on tient du montage uniquement. La colle à bois intervenant dans le montage du corps du corbillard, faut lui laisser le temps de figer.
Le plus dur fut de rechercher les documents sur Internet. Le mot corbillard fait sortir une série de photos de véhicules hippomobiles et automobiles, avec un ou deux articles concernant un tramway funéraire (St Etienne, à repréciser par les autres membres).
J'ai repris le principe de base du corbillard hippomobile. Le wagon est un plat Magic Train, repeint et modifié uniquement au niveau de l'attelage (du Kadee n° 19 ou 20 en lieu et place du (gros) crochet Fleischmann.
Le corbillard est construit en chute d'isorel, baguettes de bois et de pièces issus de récupération de bijoux fantaisie. L'isorel a été dimensionné par rapport à la surface du wagon, puis muni de 4 colonnes carrées taillées dans des baguettes bois 5 x 5 mm. les extrémités ont fermées par une baguette plate retaillée à la largeur entre colonnes. Les diverses décorations et ornements sont issus de mon stock de bidules divers et variés.
Les photos suivront dès que j'aurais réussi à comprendre comment on les insère sans se prendre le chou.


Une fois la structure assemblée, coup de bombe noire sur le tout. Peinture acrylique Prince August en deux tons de gris, les ornements peints couleur laiton.
Bien entendu, ce corbillard a une histoire parfaitement véridique (disait M Henri Vincenot). J'en ai même fait l'historique personnellement. Le corbillard est acheminé au cimetière local par convoi funéraire, puis pris en charge par un petit locotracteur diesel électrique (en cours de réalisation, voir autre fil).
La cimetière fait quand même 10000 metres carrées et est desservi intérieurement par un réseau en voie de 60. (Si quelqu'un en demande l'historique, je peut en écrire le fil).


