par Sixtifs » 01 03 2017 à 21:39
Buffalo,
Des secrets, il n'y en a pas, j'ai tout glané à droite et à gauche, mais j'ai bien progressé depuis que j'ai eu des explications et conseils de Papybocfil, et que je me suis intéressé au travail des bijoutiers et des horlogers. Attention, je ne leur arriverai jamais à la cheville (*) mais ça me va déjà bien.
Des astuces, ils en ont plein, ou simplement de bonnes méthodes de travail dans leur contexte.
Le travail du métal est un peu moins spontané que celui du plastique. Notamment pour la brasure quand il y a des assemblages rapprochés pour ne pas faire fondre les précédents avec l'ajout d'une nouvelle pièce. Mais ça se gère avec méthode, ça s'apprend petit à petit. Dans ce petit autorail de Déclic, il y a beaucoup de joints de soudure rapprochés, cependant cela ne m'a pas causé de soucis.
Mon premier modèle en scratch en laiton remonte à une douzaine d'années, j'avais acquis à prix doux un joli kit de loco écossaise que je ne voulais pas risquer de massacrer, alors j'ai décidé de me faire la main sur un modèle (autorail XGC 10000, tiens déjà un engin avec une bosse sur le crane...) que j'aurais moi même taillé.
La première astuce, elle est universelle, elle fonctionne bien avec tous les matériaux, et tu la connais et pratique depuis longtemps, c'est un tracé net et soigné, des traits bien fins, après mesures soigneuses.
La deuxième astuce, c'est de travailler avec la cheville ou un équivalent, c'est à dire avec la pièce posée à plat au bord d'une planchette et de scier ou limer d'un mouvement vertical.
De cette manière, on voit bien à la fois le tracé, l'outil, l'effet de l'outil. Ce n'est pas une position pour travailler en force comme sur un gros étau avec une lime batarde, mais pour des petites pièces il n'y a pas besoin de force.
Concevoir les pièces et les assembler bien positionnées, tu connais et pratiques déjà.
Oser essayer, tu le fais très bien avec du plastique, alors l'effort pour passer au métal, tu en es capable aussi.
Je dois m'interrompre, je continuerai plus tard.
Tu vas à Lille, je crois, on s'y verra.
Tu as le bonjour d'Edwige (qui a peur que tout soit crammé par ma faute).
(*) une cheville de bijoutier est à environ 95 cm du sol. C'est la petite planche de bois qui protrude à l'avant de leur établi si particulier.
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Je collectionne des vieilles carcasses, puis je les contemple, je les hume. Ensuite je les découpe, je mélange les morceaux, puis je les combine en les collant, les cousant ( si ! ) en cautérisant au besoin. Enfin par une étincelle (12 000 mV max) je leur redonne vie. Dr SixtifensteinEntraide, Tolérance, Diversité, Imagination, Convivialité, Persévérance
Bien faire et laisser dire.
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Craquetot