Paix ! Désarmons le béton !
Et puis c'est pas en béton que je vais faire un bateau de 34 mm.
Quelques mots (pour le poids) et photos (pour le choc) pour expliquer la construction.
L'enveloppe de la coque est obtenue par déformation d'une feuille de cuivre.
Les membrures sont rapportées en fil de cuivre carré de 0,5mm soudé à l'étain-plomb.
Comme dans la construction grandeur nature, c'est une méthode bordé en premier avec membrures rapportées en suite.
J'apprends les technique de ciselure - repoussage qui se pratiquent par percussion d'une feuille de cuivre avec des ciselets (comme de petits burins, mais non tranchants) et un petit marteau.
La feuille de métal est collée sur de la poix, substance maléable mais résistante quand même, et rendue pâteuse par chauffage pour le collage/décollage. La poix ressemble un peu à du caramel dur.
Selon le résultat à obtenir, il peut être nécessaire de décoller/recoller le métal pour le retravailler à l'envers.
Préalablement aux premières photos, j'avais collé la feuille de cuivre de 0,4mm, marqué le contour à la pointe à tracer, puis avec un ciselet traceur fin, décollé retourné recollé, puis embouti la forme lisse de la coque avec divers ciselets bombés.
A ce point, j'ai nettoyé, pris une pause, et corrigé certains points de la marotte et du tableau (avant et arrière).
A ce stade, en certains points, l'épaisseur de la feuille n'était plus que d'environ 0,2mm. La déformation par martellement répartit différement le métal.
Ensuite, j'ai encore retourné (en remplissant bien la coque de poix) pour marquer les lignes de jointures des clins.
Ce n'est pas parfait, mais c'est mon premier travail en solo.