Grâce à un document aimablement transmis par mlm, présentant un aiguillage simple réel avec une déviation ayant pour tangente 0.13, et ayant été inspiré par les plans de voies (magnifiques !) proposés par RB-MOB, je me suis lancé dans la construction de cet aiguillage.
De mes précédents essais, j'ai tiré les enseignements suivants :
- pour l'essentiel, seuls comptent le coeur et les pattes de lièvre.
- donc, le seul tracé indispensable est celui de l'angle : un trait horizontal de 200mm, un trait vertical de 26mm (la fameuse tangente) :
Cela me donne la géométrie de la déviation, assemblée sur deux traverses :
détail du coeur :
Ensuite, j'attire votre attention sur cette particularité : les deux voies au-delà de la pointe sont strictement rectilignes, et donc les deux rails externes sont présentés au bon écartement avec des calibres de 12mm. Notez que le rail dévié n'est même pas pré-cintré ! :
De même, au talon, je réserve une section rectiligne, maintenue par deux traverses (notez la longueur de l'ensemble !) :
Quelques traverses complémentaires... :
L'ensemble fini (pour le façonnage des lames mobiles, j'emploie la technique déjà présentée
ICI) :
Détail du coeur :
Une précision importante concernant ce modèle : les lames mobiles et patte de lièvre (d'un seul tenant) ne sont pas en profilé Peco code 75 comme le reste, mais en profilé Peco code 80 (celui du HOe) :
- la semelle est plus étroite : plus de souplesse,
- le champignon légèrement plus haut (comme en réalité) : meilleur appui au passage de la lacune (étant entendu que c'est la patte de lièvre qui doit supporter la roue avant sa "retombée" de l'autre côté de la lacune).
et des lames :
Ici elles sont simplement soudées sur la traverse mobile : c'est un essai, toute autre solution est envisageable. De même, l'isolement du coeur et la commutation électrique peuvent être faits de différentes manières (pour l'instant, je n'ai pas l'outil idéal pour faire des coupures fines donc wait and see).