Rencontre PME Franco-Britannique en Charente Maritime

[Beyer-Garrat]

En Octobre a eu lieu la première rencontre PME Franco Britannique sous le chaud soleil des Charentes a initiative du grand concepteur

Au menu débats ,nourriture terrestre , visite des vestiges des EC entre Saint Simon et Mortagne sur Gironde guidé par Malcolm avec au retour visite de l'atelier Trains d'Antan

Sur la route de Mortagne près de Gemozac visite et prise de cotes sur une halte des EC qui sert toujours d'arrêt d'autocar.Testée dans son jus les traces des porte affiches et des banc ainsi que les teintes
utilisées sont toujours bien visible.

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L'appareillage n'a guère bougé après toutes ces années preuve de la qualité de la construction ! Les cotes nous ont réservées quelques surprise avec une précision
de l'ordre de 2 a 4 mm

Vue du guichet qui permettait la vente des billets.

Celui qui a fait ce graffiti en attendant le train doit être largement grand père maintenant

a suivre......

[Kazh du]

vivement la suite

[Storm]

On voit la marque des anciens panneaux d'affichage Finalement pas si éloigné des gares des TS dans le principe si ce n'est l'appareillage… j'aurais bien passé la journée avec vous

[pelican]

vivement la suite

Ouais ... surtout les resto ....

[Beyer-Garrat]

Pffuuiit homme de peu de foi (gras)

[Beyer-Garrat]

Après ce relevé nous nous sommes dirigé vers Mortagne sur Gironde guidé par Malcolm .VOIR ICI
l'étude sur les gares EC aujoud'hui par Oie Galopante

Ce port situé sur la rive droite de l'estuaire de la Gironde était embranché sur la ligne EC vers Saintes

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Il revêtait une importance stratégique , situé au pied d'un éperon rocheux et permettait de contrôler l'entrée de l'estuaire et l'accès a Bordeaux
En 1865, une nouvelle route (la route de l’estuaire) est construite pour relier le port et le bourg. L’implantation de deux minoteries sur la rive droite du port, d’un centre de ravitaillement pour torpilleurs
de la Marine nationale, d’une cimenterie à proximité, à la Gravelle, et enfin l’élargissement du bassin dans les premières années du 20esiècle, font du port de
Mortagne l’un des premiers de l’estuaire de la Gironde et du département de Charente inférieure.Il assurait aussi la liaison passagers entre Royan et Bordeaux (a peu près 600 voyageurs/mois)
et permettait l'accostage de le déchargement de gabares en provenance d'Oléron transportant les Corpets ne pouvant être maintenu par l'atelier de Saint Pierre D'Oléron vers l'atelier central de Saintes.

A ce titre il bénéficiait d'installations ferroviaire conséquentes sur trois cotés.

La visite de ce petit port par carte postales interposées est en partie possible grâce au musée de la carte postale situé sur le port dans le bureau voyageurs maritime
sous la sauvegarde du public (peu courant assez pour être signalé)

En arrivant par la route du plateau le château d'eau de la ville est assez peu commun

D'origine ses deux cuves étaient visible et surmontées par une éolienne de pompage abattue par une tempête dans les années 1910

La gare actuellement transformée en hôtellerie se trouvait quasiment en face (la route sur la gauche est visible sur la cp)

[Beyer-Garrat]

La voie descendait ensuite du plateau par de larges courbes .Une cimenterie Portland s'y établit en 1904, le long de la ligne près des carrières
Historique tiré des monuments historique et protégés
Usine de fabrication de ciment Portland établie en 1904 par la société Lavocat et Cie, suite à une autorisation préfectorale datée du 12 octobre 1903. L'établissement, fondé en 1862 à Neuchâtel (Pas-de-Calais) par MM. Darsy et Lefebvre, est devenu, à partir de 1900, la Société Lavocat et Cie. Cette dernière s'implante également au Boucau près de Bayonné en 1909. L'usine de Mortagne est destinée à desservir le centre et le midi de la France. Elle est bâtie auprès de la carrière de pierre, le long de la voie de chemin de fer reliant Mortagne à Saintes. Presque tous les bâtiments sont construits entre 1903 et 1904. Le charbon alimentant l'usine arrive au rythme de 3 ou 4 bateaux par mois déchargés sur le port par 90 dockers. Un cahier des charges très strict contrôle la fabrication du ciment. Dans les années 1930 sont édifiés des logements d'ouvriers et une cantine. L'usine ferme vers 1936 en raison des grèves, mais aussi et surtout de problèmes financiers liés au surcoût de la fabrication et des transports. Entre 1948 et 1950, la société Péchiney y fabrique des engrais à partir de minerai importé de Thiès au Sénégal, avant de s'installer dans la région nantaise. Le site est livré en 1968 à une entreprise de ferraillage qui démonte toutes les installations, puis à un particulier qui transforme les 25 ha en exploitation agricole. Les ateliers ont été démolis ou sont en ruines.En 1904, deux générateurs à vapeur répondent aux divers besoins de l'établissement, et des alternateurs produisent l'électricité nécessaire, qui est achetée par la suite. Deux fours tournants, de 40 m de long, fonctionnent au charbon.Environ 120 personnes travaillent sur ce site dans les années 1920. Existence d'un fonds d'archives privées.

L'ensemble générait un trafic important sur la ligne comme en témoigne ces vues

Etat actuel

La voie arrivait sur le port en accotement (plateforme toujours visible aujourd'hui)

Ici sur la gauche de la cp

[pelican]

une région défavorisée : pas un seul resto ...

[Beyer-Garrat]

Si un excellent a Saint Simon de Pelouaille

[3DMetrique]

Attention, Saint Simon de Pellouaille avec 4L pas moins

[Tirefond]

Et un autre pas mal non plus à Port Maubert...
Ca tombe bien, il y a eu un embranchement, il me semble...

[05mogul05]

Attention, Saint Simon de Pellouaille avec 4L pas moins

Le chef de gare en avait une (4L)

[Beyer-Garrat]

Il l'a fait ! J'ai pas osé nous sommes des gens sérieux ici

[Patrick ze rabbit Deludin]

Dites, les "drôles", comme on dit localement, va falloir renouveler ça un samedi d'avril dans mon île (ici, ça se prononce "meu nile").
Vous voyez, je vous initie déjà au langage rétais...

Ze galloping rabbit

[Beyer-Garrat]

Pas facile a cadrer mon lapin entre Malcolm qui se partage entre Londres et la Charente et moi entre Oléron et Paris .Mais bon effectivement hors saison
(sans les baignasous) comme ils disent dans mon ile me semble une bonne idée