Exploitation:
L'on prenait le train à Plaisance du Touch comme l'indique le pictogramme, en haut à gauche ci-dessus. La gare principale était à TOULOUSE-ROGUET (ancienne poste de Saint-Cyprien, avenue Etienne Billières -actuellement direction départementale- et il en existait trois autres). La ligne, à voie métrique mise en service en 1901 et fermée le 31.12.1949, allait de Toulouse à Boulogne-sur-Gesse, avec bifurcation, vers Saint-Lys et Sainte-Foy de Peyrolières à la halte de "Bontemps, peu après Fonsorbes" Sainte-Foy de Peyrolières était la gare terminus pour cet embranchement.
La côte et halte de "Renfort", bien nommée, car il arrivait que le mécanicien plante la machine au milieu de la côte et il fallait attendre alors une machine en "renfort", était située au bas de Fonsorbes. Elle desservait les "Bastards"
A la fermeture de la ligne les cars des Transports Economiques Départementaux (T.E.D) assurérent le service. La ligne, -ainsi que certaines autres partant de TOULOUSE-ROGUET-, après un regain d'activité pendant la guerre 39/45, fut concurrencée par des services de cars, bien plus rapides car en ces temps là les routes étaient peu fréquentées et les feux tricolores inexistants.
La Haute-Garonne avait un important réseau de voies ferrées secondaires au départ de Toulouse. La Compagnie des Chemins du Sud-Ouest était en charge du plus fourni en mailllage de voies puisqu'elle incluait des lignes en Ariège et Gers. La Société des Voies Départementales du Midi reliait la Haute-Garonne au Tarn. D'autres existaient car il y eut jusqu'à quatre gares à Toulouse.
Il existait, en parallèle avec le train, des services de tranports par cars desservant la Salvetat, deux fois par semaine si mes souvenires sont bons.
Ces trains fréquentés par les ouvriers et scolaires ( peu de parents les déposants à l'entrée du lycée, alors) permettaient aussi aux paysans d'apporter leur production aux marchés de Toulouse et foires des villes desservies. On y voyait des oies, poulets, canards, lapins, paniers de légumes, d'oeufs, etc.. et le tout dans une joyeuse ambiance.
Trajet de 2 h 48 pour Toulouse/Boulogne-sur-Gesse mais 0 h 28 Plaisance-du-Touch/Toulouse.
Beaucoup de convois étaient mixtes. C'est-à-dire qu'ils comportaient, en plus d'une ou deux voitures à voyageurs, quelques wagons à marchandises
L'on peut voir, sur la droite en venant de Saint-Lys, la gare terminus de Sainte-Foy-de-Peyrolières avec son support de château d'eau, sa halle à marchandises et le quai de chargement.
En 44/45 le pont sur le touch, en quittant Tournefeuille vers Lardenne, a été erigé par les allemands en barrage pour blindés constitué d'une fosse et de tronçons de rails fichés dans le sol. De ce fait les cyclistes et piétons empruntaient le pont du chemin de fer paralléle au pont du Touch où il fallait montrer ses papiers aux sentinelles allemandes. Cétait quelque fois comique "je me souviens encore d' un ami à mon père montrant sa carte de pêche" à la sentinelle - je n'étais pas très rassuré.
Vers Lardenne existait alors juste après le pont l'auberge du "Soleil d'Or" bien connue des anciens. Elle était construite sur la bande de terrain isolant la route de la ligne de chemin de fer. Le train passant à l'arrière de l'auberge.
Pour mémoire la ligne de chemin de fer était doublée par une ligne de tram ayant son terminus sur la place au kiosque à musique de Lardenne. Une halte chemin de fer lui faisant face "bureau PTT" s'il exite toujours
Tiré du site.
http://www.lasalvetatautrefois.fr/annuaire1936.html