LSE + Brünig = ZB

[Andreas]

Lors de l'époque vapeur qui dura jusqu'en 1941, le chemin de fer du Brünig connaissait des triple et quadruple tractions. Quel spectacle!

[récup'61]

Du temps de la vapeur, on aurait pu pratiquer de la pousse non attelée.
Mais avec l'arrivée de la traction électrique et de l'attelage automatique G+F ... Pas possible!

[Andreas]

Du temps de la vapeur, la pousse était nécessaire parce que les attelages de l'époque avec tampon médian ne supportaient pas le poids des trains lourds. Après l'arrivée des locomotives électriques et les attelages GF plus forts, la pousse n'était plus nécessaire, voire défendue.

[rabe 520]

@242TE66: Pas certain... Je ne le vois pas trop souvent, malgré la distance de seulement 26 km et de plus je n'ai pas le matériel pour des scans...

[récup'61]

Deux clichés d'époque, les HGe 4/4 étaient encore comme neufs et assuraient presque tous les trains sur la section cémaillère.

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Les Deh 4/6 n'avaient pas d'égal sur le réseau et régnaient en maîtres; ils conservaient leur chassis central indépendant et supportant le mécanisme de crémaillère. Ce qui était une particularité de ces véhicules, la succession des essieux étant :
AA2AA.

[+GF+]

Je dirais plutôt Bo2Bo !

[récup'61]

Salut +GF+,
Oui, je te remercie pour la correction apportée; je me suis "paluché" dans mes explications, j'avais peu de temps devant moi...
C'est toujours bien lorsque quelqu'un apporte une précision ou un terme idoine et complète gentiment le sujet.
Je me suis heurté, sur un autre forum, où des puristes montent de suite "aux barricades" et fustigent l'interlocuteur qui n'a pas rédigé un texte parfait ou apporté commentaire peu fouillé !
A bientôt.

[rail1435]

Il y a une semaine (16 - 17 mai), Madame Rail1435 et moi avons célébré 2 anniversaires avec une dizaine en chiffres ronds, notre mariage et ma naissance, en voyageant en train. Au début c'était de la VN: Genève - Lausanne - vue magnifique sur le Léman depuis la rampe de Lavaux - Bern - Spiez - Interlaken-West. A Interlaken, nous prenons le repas dans un Tea-Room que nous connaissons de longue date, nous sommes tout proches des racines familiales (un peu plus haut dans les montagnes). La rue principale est maintenant dégagée de voitures, ce qui est agréable pour la marche jusqu'à Interlaken-Ost (oralement, cela se dit Oscht, sans plus). On arrive dans une zone VM et je dégaine mon APN.
Arrivée du train de Luzern (qui va y retourner avec nous à bord): une Adler (ABReh 150, 7 caisses et 8 essieux-moteurs à adhérence et 4 à crémaillère) et une Fink (ABeh 160, 3 caisses et 4 essieux-moteurs à adhérence et 2 à crémaillère)

L'intérieur du compartiment

Sur le quai voisin, une automotrice que j'ai mise en service en 1988.

Les feux à diodes ont remplacé les phares halogènes et les portes sont d'un autre modèle. Je regrette l'ancienne livrée "vanille - chocolat".
A Meiringen, il faut rebrousser. Avant l'arrêt, on a pu admirer les chutes de Reichenbach, lieu de la fausse-mort de Sherlok Holmes.
Un véhicule de service et le pont tournant (à manoeuvrer à bras comme au CFBS)...

... et une HGe 4/4 II devant le dépôt.

Pour atteindre le col du Brünig, la crémaillère est engrenée juste à la sortie de la localité de Meiringen, la rampe atteindra jusqu'à 121 ‰. Beaucoup de photos ratées à cause des reflets sur la vitre non ouvrante. Le paysage est superbe et le soleil est de plus en plus présent. De l'autre côté la pente atteint 110 ‰, et on peut voir le lac de Lungern

Le reflet de Madame Rail1435 est suffisamment discret, et on voit les deux rames automotrices accouplées, mais la photo n'est pas bonne.
Si la quiétude de marche de notre voiture était remarquable, aussi bien en tracé sinueux à vitesse modeste qu'à l'approche de Luzern à vitesse proche de 100 km/h, on ne peut pas en dire autant de la voiture restau qui dansait le tchatchatcha juste de l'autre côté du couloir d'intercirculation. Je ne l'ai remarqué qu'après Lungern.
Depuis la gare de Lucerne, il nous faut une bonne heure de marche jusqu'à l'hôtel, avec un détour dans la vieille ville et ses remparts. Promenade agréable le long du lac, mieux qu'en bus.

(à suivre)

[rail1435]

Deuxième jour. Mon réveil neuronal sonne à 6h00, comme un jour ouvrable.
Comme le Pilatus est dégagé, je sors mon APN.

Lorsque Madame Rail 1435 s'éveille, il est à nouveau caché au-dessus de la mi-pente,
Petit-déj' à la gare de Lucerne. Il reste du temps pour flâner sur les quais. Arrivée d'une HGe 4/4 II avec élément pilote articulé: un IR arrivant d'Engelberg.

Une Spatz avec module de renfort formé d'ancien matériel du LSE assurant un régional.

Pour la suite en VN, voir "La Cantine"
Je continue sur le même fil sur l'élan, mais on quitte le ZB.Je ne voulais pas ouvrir une nouvelle discussion. J'espère que BigBrother ne m'en voudra pas.
A Göschenen, départ de la ligne des Schöllenen vers Andermat (MGB).

Hélas, pas de trains sur la voie.
Pour la suite en VN, voir "La Cantine"
On arrive à Locarno... à pied de la gare à la Piazza Grande

Cette voie métrique ne sert plus depuis 1960. Elle a été parcourue par les tramways de Locarno et les trains du Vallemaggia. Lors de la construction de la ligne des Centovalli en 1923, on entrepris une voie d'évitement par les quais (1927), avec la "gare" la plus basse de Suisse près de l'embarcadère lacustre.

Après le repas de midi, nous embarquons pour Domo, à la gare souterraine de Locarno. Depuis 1990, la traversée de Locarno se fait en souterrain et non plus par les quais du bord du lac.

Ces rames ne sont certes pas très esthétiques, mais elles sont confortables. Pour les trains directs, il y a 7 arrêts intermédiaires. Une particularité: entre la station de Camedo et celle de Ribellasca, il n'y a que 70m sur un viaduc métallique. Même les tramways n'ont pas des stations si proches!!! Explication: Camedo est en Suisse et Ribellasca en Italie.