BILLARD a écrit:Sauf que là les motrices n'étaient équipées d'aucun de ces mécanismes..... Y avait-il seulement l'éclairage électrique ? En tous cas pas d''éclairage avant ou arrière ..
Le matériel descendait uniquement au frein "beefteack" et d'ailleurs le watman se tient à droite sur la plateforme, la main sur la manivelle du frein... qui ne devait agir que sur l'essieu le plus proche !
Alors si Wikipedia n'a pas toujours valeur de bible en matière ferroviaire, nous lisons :
Elles disposent de trois systèmes de freinage :
-frein rhéostatique sur les moteurs ;
-frein à main qui commande des sabots serrant les huit roues de la voiture ;
-frein à patins limeurs en acier frottant sur les rails, dont l'efficacité peut être améliorée par sablage.Si Cauteret - La Raillère n'avait même que du 40%o maintenir une vitesse de 15 km/h uniquement avec du frein à semelles (sabots) c'eût été une gageure !
Mais ces automotrices étaient prévues pour rouler sur 80%o ! Donc frein sur rail (ou magnétique) obligatoire...
Justement la gare supérieur restant en déclivité, le watt-man abaissait la perche, réglait un cran du frein réhostatique et desserrait le frein à main.
Le véhicule s'élançait dans la descente jusqu'à la vitesse correspondante à la "touche" réglée, il n'agissait sur le frein à main que pour abaisser la vitesse,
passer à des crans différents ou arrêter le véhicule.
Et c'est un fils de traminot qui le dit...