En cherchant un peu chez Nénette, il y a un bouquin écrit par un maître Barde sur le sujet :
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Peut-être y a-t-il une réponse à cette question qui m'empêche presque de respirer
:
Pourquoi les camions à vapeur se sont développés en Gibiland après la Première Guerre Mondiale et pas en France ?Finalement, ne serait-ce pas tout simplement la faute à l'Armée ?
En lisant plusieurs comptes-rendus d'essais de camions à vapeur, on se rend compte que les militaires, tout en en reconnaissant les mérites, en ont vite vu les limites.
Limites en autonomie par rapport aux véhicules à essence.
Limites dues aux besoins assez énormes en eau de bonne qualité.
Limite dues au repérage facile de l'échappement.
Elle (l'armée) en a bien acheté quelques-uns, mais sans plus.
Par ailleurs, en cas de conflit, la constitution du parc automobiliste (véhicules automoteurs, quelle qu'en soit la source d'énergie) de l'Armée était prévu par réquisition, tout comme une très grande partie du parc hippomobile, au moins les chevaux.
N'étant pas très "chauds" pour les camions à vapeur, il y a dû avoir des incitations pour que les entreprises civiles achètent des camions à moteur à essence.
En 1914, l'armée s'est quand même retrouvée avec des camions à vapeur :
(Image chopée je ne sais plus dans quel fil au cours de mes recherches) Mais peu de photo les montre en action (honnêtement, je n'en ai jamais vu).
Par contre, les Allemands ont utilisé des tracteurs à vapeur pour déplacer leurs pièces de gros calibre.
Pas de photos : DR.
Mais ont doit trouver cela sur des cartes postales, les vues semblants issues de cartes postales.
Et on a retrouvé la même situation après la Première Guerre Mondiale : primes (çà, je l'ai lu plusieurs fois), détaxes, etc. pour les véhicules à moteurs à explosion.
Et en Grande Bretagne me direz-vous ?
Et bien, je me demande si l'armée avait le même principe de réquisition ?
Déjà, c'est une armée de métier, et non pas de conscription.
Il faut donc qu'elle puisse avoir le moyens de se déplacer, et ne pas attendre de récupérer les véhicules civils pour pouvoir le faire.
Du coup, les acheteurs de camions devaient pouvoir choisir le véhicule qui leur convenait le mieux.
Ce n'est qu'une idée, que je partage pleinement avec moi-même, c'est déjà cela.
Cordialement.