Depuis quelques années je rêvais de visiter la combe de Mandelot. C'est ici que la ligne CDCO Beaune – Saulieu surmontait les collines qui séparent la plaine de la Saône et la vallée de l'Ouche. La ligne grimpait de 250 mêtres sur mer (Pommard) à 550 mètres sur une courte distance. Un obstacle formidable pour le tacot qui nécessitait la construction d'une rampe sévère de 40 mm et plusieurs lacets. Puisque la pandémie était terminée, je me suis dit GO!
L'expédition commence à la gare de Pommard dont parlait notre ami Storm plus tôt dans ce fil.
Entre Pommard et Nantoux, la voie du tacot quittait la route départementale 17 et continuait en site propre, de nos jours un sentier agricole.
Au nord de Nantoux, la ligne rejoignait la route avant de la quitter et surmonter le ruisseau de la Combe sur un pont qui est toujours intact.
La ligne tournait à gauche vers Mavilly, ensuite décrivait une courbe serrée de 180 degrés afin de gagner en hauteur. Nous sommes ici à 380 mètres sur mer.
Ensuite la ligne grimpait le flanc occidental de la Combe de Mandelot. Lors de ma visite en novembre 2022, à cet endroit le brouillard devenait moins dense.
Avant de croiser la route, on voit toujours le petit bâtiment de la gare de Mandelot.
Après la gare, le tracé du tacot est inaccessible. On continue sur la route. A Mandelot j'admirais le château magnifique.
Toujours à Mandelot, il y a un chien dont on ne désire pas faire la connaissance.
Derrère la chateau on rencontre la ligne du tacot qui enjambait la route sur on pont en métal qui a survecu.
La ligne du tacot continuait de grimper en direction de nord-est avant de décrire une autre courbe serrée de 180 degrés, inaccessible. Je continuais ma balade sur la route. A l'hauteur de 534 mètres sur mer la route croise à nouveau la ligne du tacot qui a été goudronnée jusqu'au col. Ensuite j'ai perdu la ligne, A Bligny-sur-Ouche on voit toujours la belle gare du tacot avec sa halle de marchandises.
A Bligny j'ai quitté la ligne CDCO qui poursuivait le parcours vers Saulieu en accôtement près de la route. Au lieu de suivre cette direction j'ai suivi les vestiges de la ligne vers Epinac avec ses deux plans inclinés au nord et au sud de Cussy-la-Colonne qui sont toujours très bien visibles sur le terrain. C'était une voie normale mais j'ajoute un cliché néanmoins, à cause de l'intérêt historique incontestable. La photo suivante montre les vestiges du plan incliné qui descendait vers Epinac.