Bonjour,
Puisque je suis cité à plusieurs titres dans ce fil, je me permets cette intervention et quelques précisions.
Patrice Roussiale a écrit:A voir aussi quels sont les projets de Eric. Tu as tout à fait raison.
Mais les
P'tit Kits sont plus dans le sens de
Minitrains, plus proches du 1:80 que du 1:76 strict.
Et je ne pense pas que la gamme s'oriente vers les matériels moteurs.
D'accord, on peut mélanger et il faut éviter des doublons.
Sur nos cinq références sorties jusqu'à présent, nous n'avons pas utilisé le 1:80 comme échelle de réduction. La rame betteravière, les deux rames militaires et la toute nouvelle rame du marché ont été traitées au 1:76 strict de manière à pouvoir cohabiter avec le matériel produit par nos collègues britanniques et maintenant avec ceux de l'Atelier du Tacot. La rame forestière Abreschviller est elle au 1:87 ce qui la rend compatible avec la HF110C ROCO. Et nous ne nous interdisons pas de sortir à l'avenir du matériel moteur...
Patrick ze rabbit Deludin a écrit::F5
La Betterave , La Betterave...
Castagliano

?
Tu vas te lancer dans les camions Berliet domiciliés ou non à Blima ?
Capillotractée, celle-là...Avec un plateau entre les 2 boggies, on pourrait très bien imaginer un ensemble bricolé après guerre pour transporter des charges lourdes indivisibles.
Mais franchement, en voie de 60 et juste après 1918, je ne vois pas de quoi il pourrait s'agir

.
Même les camions étaient légers !
Si Éric Fresné passe par là...
La Betterave, c'est rapport à son diabète ?
En ce qui concerne le bogies à trois et quatre essieux, ils sont à l'origine conçus essentiellement pour les manœuvres de forteresses et pas nécessairement pour la traction mécanique comme en témoignent les photos de la démonstration organisée par Péchot à Fontainebleau où les mecs se coltinent un tube de 240 monté sur deux trucks à trois essieux à bout de bras. Lors de l'installation de l'exposition universelle de 1889, la canonnière "Farcy" est également déplacée à l'aide de deux bogies à trois essieux, sans doute les mêmes d'ailleurs.
Des trucks à trois essieux étaient également posés sous les citernes cylindriques de 10 mètres cubes.
Durant la Grande Guerre, je les connais en usage dans les Vosges pour monter au treuil des pièces sur les crêtes. Mais leur emploi le plus spectaculaire reste le transport des obusiers de 293 et 240 mm à tir rapide qui nécessitaient pour leur mise en place deux trucks à quatre essieux pour l'affût et deux trucks à trois essieux pour la pièce. Cela a d'ailleurs nécessité d'en faire construire pas mal. Le 240 pouvait également se déplacer sur voie normale et même sur route, équipé de roues bandagées. Mais ce n'étaient pas des machins faciles à bouger. Le 27 mai 1918, la 16 ème batterie du 68 ème RAP reçoit l'ordre d'évacuer trois pièces de 240 positionnées du côté de Crouy (Aisne). Le convoi nécessite l'emploi de 6 locomotives qui ne partiront d'ailleurs pas. Les pièces seront sabotées sur place par leurs servants devant l'avancée allemande.
Après la Guerre, je n'ai pas de traces de leur emploi dans le civil mais on en retrouve chez les militaire. Il y a les deux de l'île de Gorée, au Sénégal, qui ont dû servir pour installer des pièces de marine vers 1935. On en retrouve également sur la ligne Maginot où ils équipent de curieuses plateformes surbaissées.