Comme l'évoque Pélican, nous avons très peu de contraintes au niveau profil et charge des trains ; la ligne est courte, pas de problèmes d'approvisionnement de la loc en cours de journée et les chauffeurs se sont vite adaptés.
Le choix d'essayer le pellet s'est fait rapidement, car la configuration de notre réseau rend impossible l'accès au dépôt par les poids lourds. Le charbon, livré en vrac, nous obligeait a au moins trois manipulations pour le remiser ; de plus, le manque de place,-et nos finances- nous interdisaient un approvisionnement en grande quantité, ce qui augmentait fortement le cout du transport.
Pour faciliter le stockage du charbon en évitant deux manipulations, nous avons fait fabriquer un wagon fermé pouvant contenir environ trois saisons, le mettant du coup à l'abri de la pluie. Une aubaine pour le pellet qui y a naturellement pris place.
Et puis, olive sur la pizza, le pellet nous coute un tiers de moins que le charbon, en tenant compte de la quantité supplémentaire consommée.
Donc, chaque réseau sa solution. Nous allons continuer avec ce combustible même si l'odeur du charbon nous manque.