Avant de continuer, quelques points de repère dans le village des Saintes.
D'abord l'église fortifiée, qu'on ne peut pas manquer :
Ensuite, au nord, entre l'église et les emprises des CFC, la statue de Mireille, qu'on voit ci-dessus de dos regardant vers le sud.
Mireille, Frédéric Mistral -dont c'était le vrai nom-, le Félibrige, je vous laisse chercher mais ça sent déjà bon l'odeur du thym au son des cigales.
Cette statue est implantée à l'époque en bordure nord d'une placette et au milieu de rien.
On voit derrière elle, selon l'angle de vue, la station radiotélégraphique :
En
brun, la statue sur sa placette,
En
jaune, l'église,
En
violet, la gare,
En
vert, la halle à marchandises,
En
bleu, le moulin.
Sans doute à partir des années 1908, la Marine militaire avait mis en exploitation pour ses besoins propres une station de T.S.F. côtière aux Saintes.
Cette station fonctionnera jusqu'en 1936. Elle semble avoir été remise en service par l'occupant.
En 1947, l'ensemble des bâtiments est en ruine, les antennes couchées au sol :Sur d'autres vues de cette statue, et notamment lors de son inauguration par le Marquis de Baroncelli le 26 septembre 1920, on voit la gare et quelques wagons :
Cela dépend de l'angle de vue, mais dans l'ordre où j'ai mis ces photos, nous nous "tournons" de plus en plus vers le nord.
On admirera ces clichés, colorisés avec tellement de soin que même les arrière-plans sont traités. Nous sommes en 1920, la colorisation est sans doute bien plus récente et informatisée. Alors était-ce la vraie couleur des wagons ? Parce que des photos en couleur en 1920...
Ces documents nous montrent qu'une partie des habitations au nord de la place ne seront construites qu'entre 1920 et 1936 environ, d'après Géoportail.
Tous ces éléments permettent des datations, et explicitent aussi certains angles de prise de vues, que je vais vous présenter.
À suivre...