Bienvenue à la FLNJ.
Rapidement, vous remarquez les va et vient incessant du locotracteur. Le contremaitre qui vous accompagne, vous explique que le fonctionnement de la Fabrique Lorraine Nains de Jardin s'apparente à celui d'une briqueterie.
Sur une voie, une équipe s'occupe de réparer une benne, malmenée lors des manoeuvres entre la carrière d'argile et le malaxeur, situé juste à côté du bâtiment du moulage.
A l'opposé, le locotracteur sort du séchoir une cargaison de six petits nains.
Il se dirige ensuite vers les fours.
Le temps de laisser aux manouvriers le temps de décharger la cargaison, le locotracteur ressort avec son wagonnet, direction l'atelier de peinture.
Quelques minutes plus tard, il en ressort avec six petits nains polychromes.
Finalement, le convoi s'arrête à l'entrepôt de stockage.
En face, le quai de chargement, d'où part une voie étroite vers la gare du grand réseau.
Le cycle continue jusqu'à ce que la sirène marque la fin de la journée de travail.
Naturellement, comme sur tous les réseaux de Bernard Junk, il y a mille et un détails.
Le patron, placidement assis avec son chien, observe toute cette activité.
Mais à la FLNJ, pas de cadences infernales. C'est toujours possible de trouver un coin tranquille pour le casse-croute !
Sans oublier, les mômes du quartier, autant attirés par les p'tits nains que par les mouvements des trains.
Et puis, il y a aussi le bon père Tirrefont, qui a fort à faire avec la soeur Blanche. Elle recherche désespérément le 7ème nain.
"Mais si, Mon Pére ! Il s'est échappé... Je l'ai vu sortir !...".


