L'exploitation de Stolln Junktion à Villepreux et à Orléans a mis en évidence le besoin de nombreux petits chantiers pour améliorer le réseau.
Pour commencer, le basculeur :
ajout de deux loquets (les tubes à plat sur le plancher) pour verouiller le plancher amovible du basculeur.
ajout d'une petite butée sur l'un des rails du basculeur (ici à gauche) pour être certain du bon alignement des rails après basculement.
la tige oblique à gauche était un essai et sera retirée.
une languette de laiton, suspendue et que la berline vient pousser pour indiquer que c'est à la bonne position pour basculer. En opération normale, le batiment vient couvrir et je ne vois que par l'arrière via un trou dans le fond de décor. La languette est articulée via un petit tube suspendu à un arceau haut
ensuite une tige vient s'intercaler entre la berline et le locotracteur pour dételer avant le basculement.
La tige en position basse, il suffit d'éloigner le locotracteur pour décrocher l'attelage magnétique.
J'ai mis un émerillon tournant (de pêche) pour servir de barre d'attelage articulée, mais la souplesse n'est pas encore suffisante pour basculer tout en restant attelé. Cela cause encore quelques déraillements.
La tige de détellage pivote dans un tube de laiton collé sur le haut de la cage du basculeur. Cette tige est coudée aux deux extrémités.
Le fond des berlines est garni d'un morceau de feuille de plomb (feuillard d'un ancien câble électrique) pour améliorer la tenue de voie en refoulement. Ce sera camouflé avec un peu de barbouille.
Le basculeur en position penchée sur le côté.
Pour améliorer la tenue des berlines sur la voie en position renversée du basculeur, j'ai remonté le "plancher magnétique par ajout d'une lamelle de feuillard d'acier (extrait d'une canette de boisson, de type acier) et mise en place avec pente à l'entrée et à la sortie pour ne pas faire d'effet de "marche d'escalier" très bloquante pour le système Busch.
Ensuite ajout de portes manoeuvrables au petit dépot, et aménagements internes avec étagères de pièces et fournitures, et d'un établi
Les axes des portes sont prolongés en sous sol, et soudés dans des tubes dont j'ai moleté les extrémités pour faciliter la manoeuvre en souterrain.
Chaque porte est en feuille de laiton avec un tube soudé sur champ.
Deux bouts de tube plastique sont collés à l'intérieur des murs.
L'axe-tige de manoeuvre traverse un tube plastique (gond inférieur), le tube laiton de la porte et l'autre tube de plastique (gond du haut).
Avant mise en place j'ai très légèrement aplati le tube de laiton pour que l'axe puisse y rentrer à friction et soit ainsi apte à la manoeuvre tout en restant en place verticalement, mais puisse être retiré facilement pour maintenance ou correction. Le bas des tubes est moleté en le placant à plat sur un tapis de découpe et en faisant rouler dessus une lime à gros grain, tout en appuyant (mais pas trop faort quand même).
Pour les rayonnages, j'ai fait un essai façon kit KAÏE
Le résultat est un peu ondulant, mais c'est la conséquence d'un tracé trop rapide et d'une expérimentation pour tailler les encoches. Cela me donne quelques indications pour faire mieux la prochaine fois.
Oui, je sais, cela aurait été plus vite et mieux en carte plastique, mais c'est mon apprentissage à moi, na !
L'établi avec quelques outils faits maison.
Premier essai, les suivants seront mieux.
deux clefs plates maousses et une petite perceuse (électrique ou pneumatique, je n'ai pas encore choisi fil ou tuyau
)
et plein de boites et cartons pour garnir les étagères. Sans prendre de couleurs trop pétantes, j'ai choisi des tons rompus mais soutenus, pour compenser la faible visibilité à travers les fenêtres.