Ouch, ça se bouscule ! je ne pensais pas que le sujet amènerait autant d'intérêt...
Lorsque je vivais à St Médard-en-Jalles, j'habitais dans l'ancien logement de fonction du chef d'équipe d'une scierie. Malheureusement, la scierie avait été vidée de tous ses apparaux. Datant de l'immédiat après-guerre, elle avait été progressivement modernisée, et arrêtée vers 1980. Les façades avaient notamment été fermées lors d'une reconstruction, charpente et bardage métalliques.
Mon proprio, M. Bénédetti, en était l'ancien patron à la retraite. C'est lui qui m'avait donné l'idée de ce module de scierie, et il est passé bien des fois dans mon (vaste) garage me donner des conseils ou me faire des remarques constructives
.
Sa scierie débitait tous types de bois, résineux ou pas, et faisait du "gros" et "demi-gros".
Elle était équipée de plusieurs scies à ruban et circulaires avec des dentures plus ou moins fines.
Lorsque j'y habitais, l'un des fils Bénédetti, forestier, y garait son (monstrueux) matériel.
La voie ferrée dans les scieries :
C'est sûr que nous cultivons un phantasme. Mis à part une voie embranchée pour la livraison vers d'autres horizons, les wagonnets devaient plutôt être poussés à la main. Chez Bénéndetti, il n'y en a jamais eu pour les expéditions, tout partait par camions malgré la proximité de la gare (SE Gironde, mais VN).
Par contre, la scierie du Flamand, à Naujac-sur-Mer ("près" de St Médard) était très fournie en voies de 70 puis 60, qui venaient même approvisionner en troncs depuis la forêt. Il y avait un très beau transbordeur maison, permettant de rentrer les bois dans les différentes étuves : plus de séchage à l'air libre, autre époque. Le site n'existe plus, fermé en 1970, il était entier lorsque je l'ai visité. Je vous en toucherai 2 mots ("2 mots", comme si c'était possible
...).
Je vais rechercher dans
Médoc euh, mes docs.
Ceux qui reçoivent la Gazette du GEMME savent de quoi je parle.
C'est sûr qu'il y a plein de locaux annexes, j'ai un peu fait l'impasse.
Mon premier projet ne s'étalait que sur 50 cm de profondeur, la scierie n°3 n'existait pas, l'emplacement étant occupé par des hangars de séchage à l'air libre. Du vrai séchage, quoi... Je l'ai modifié en fonction de nos discussions, car j'aimerais en faire un réseau à part en voie de 60 (manque une coulisse), mais éventuellement raccordable à la voie métrique aux normes GEMME.
La raison est simple : le réseau Kanalistorik a sans doute vécu ses dernières heures à Châtellerault, en 2014 : les Brégerie ne se déplacent plus, Philippe Creuzevault hésite, et les autres sont passés à d'autres projets.
Bon, je cause, je cause, mais c'est l'heure de la sieste, là.