GEOTROUVETOU a écrit:Ils en avaient encore il y a 10 ans au bresil
Arnaud
Bonjour,
Je tombe par hasard sur cette discussion qui m'intéresse d'autant plus vivement que, encore un hasard, j'ai eu connaissance il y a quelque jours de l'existence de l'ouvrage "Word of South American Steam" (by Roy Christian and Ken Mills). J'ai eu la chance d'en trouver deux exemplaires à prix très correct (ce bouquin serait très rare). Or, on trouve en page 111 de cet ouvrage publié en 1974, une photo d'une 142 (2-8-4 en numérotation anglo-saxonne) avec la légende suivante : "Five of these big and attractive Gelsa 2-8-4 rust away at Compos in the state of Rio de Janeiro", ce que l'on peut traduire par "Cinq de ces grosses et magnifiques 142 Gelsa rouillent à Compos, Etat de Rio-de-Janeiro" (c'est moi qui préfère écrire "magnifiques" plutôt que "attrayantes" NdT)Ce qui veut dire (et ce que confirme ce que je savais depuis longtemps) que ces machines ont une carrière très courte ! La question c'est : "pourquoi ?"... Cela me fait penser aux Garratt du PLM algérien...
Ces machines sont fascinantes par l'extraordinaire symbiose entre solutions techniques pour certaines nord-américaines et une esthétique moderne tout-à-fait française, un air de 141 P américanisée à voie métrique... On retrouve cette esthétique de la cabine à face avant inclinée sur de splendides 152 (2-10-4) brésiliennes construites par Baldwin.
Curieusement, les machines "Gelsa" ne figurent pas dans les tableaux récapitulatifs des vapeur brésiliennes...
Enfin, par rapport à ce que j'ai lu sur ce fil, pour faire des recherches sur le Brésil, il vaut mieux privilégier le portugais que l'espagnol et ce, depuis le Traité de Tordesillas de 1494 !