Quelle merveille ,pleine de poésie !
Cela ressemble fortement à une "coureuse de parquet" qui à cette époque fonctionnaient à l'alcool à bruler contenu dans une auge ,bac inférieur ,fixé entre les longerons de châssis et enrobant le tube visible sous la chaudière (tube de chauffe) (as tu encore cette pièce ?)
Par la suite l'emploi de pastilles de "Méta" (alcool solidifié) a permis de sécuriser ces "
bruleuses de parquet"....
. j'ai eu ce genre de bestiole au fonctionnement plutôt rustique. j'ai pu constater que la chauffe difficilement réglable provoquait des "coups de feu" Ce qui ,répété ,finissait par être fatal au bac et au tube de chauffe.
Une petite épreuve de mise en pression à froid à l'aide d'une pompe à vélo te permettra de vérifier l'étanchéité du dit tube et de l'ensemble de la chaudière. Confectionner un bac (bien étanche si utilisation d'alcool) prévoir des ouvertures (prises d'air dans le haut) et un système d'attache résistant à la dilatation.
Ensuite, charger une pastille de "Méta" (Certains ont essayé les bougies chauffe plat .....
) Bien lubrifier les platines des cylindres oscillants et ne pas trop les serrer au départ le temps que les "glaces se rodent" (effet purgeur garanti) Ne pas remplir la chaudière à plus de deux tiers, grand maximum ,à l'eau très chaude (+ quelques gouttes d'huile soluble) pour gagner du temps de chauffe.
Dernier conseil :accroche lui quelque chose à trainer car tu comprendras vite , si elle vaporise bien, pourquoi on appelle cela une "coureuse".
(quoique le diamètre des roues motrices me semble raisonnable) Une pichenette pour l'aider à décoller...(c'est du simple effet les oscillants)
En tout cas elle mérite d’être restaurée. Pour la peinture , réservée aux parties non exposées à la chaleur , tu peux utiliser de la peinture en bombe "hautes températures" mais cela ne remplacera pas les "émaillées cellulosiques" d'origine, Introuvables de nos jours.
Bon courage et beaucoup de plaisir....et, une petite vidéo de son baptême dès qu'elle retrouve les rails.