Or donc, j'ai eu la possibilité, après cette présentation privée, d'aller voir les résidus de restes de ruines d'un haquet rétais. Pas fait de photos car les morceaux sont noyés parmi d'autres bouts de bois usinés de provenance diverse. Il y a
jolie belle lurette que les roues ont disparu et le tout est progressivement digéré par le sol dans un endroit plutôt sombre et quelque peu envahi de ronces
.
Mais, cela m'a tout de même permis de compléter mon dessin initial qui, sans être faux, a gagné en précision :
Le treuil, situé à l'arrière, permettait de tendre une corde par dessus les barriques
, les empêchant ainsi de rouler durant le transport. Il y a fort à parier qu'en plus elles étaient calées, peut-être par des coins de bois cloués puisque les longerons sont en bois (le reste aussi, d'ailleurs).
Ce treuil était muni d'au moins un crochet fiché perpendiculairement dans le tambour, ce qui permettait d'amarrer la corde, et d'une roue à cliquet histoire que ça ne se débine pas pendant le transport
. Tiens là, j'aurais pu faire la photo en plus du croquis de terrain vite fait...
.
Le treuil était actionné à l'aide d'une sorte de barre à mine dont la forme peut laisser supposer qu'elle permettait aussi de "manœuvrer" les barriques sur les longerons puisqu'il fallait les tourner de 90°, au moins pour certaines (voir CP).
Donc voilà ce que ça donne :
Bon, c'est sans échelle, mais la référence d'un mètre (l' "échelle à morpions" chère aux archéologues...) vous permet d'en déduire les cotes pour votre taux de réduction.
Ah et puis tant qu'on y est, voici la dimension des barriques de chez moi : coup de bol, j'en ai toute une boîte de différentes couleurs et dimensions, et ces dernières correspondent, pour le H0.
C'est pourtant une production allemande.
Pour les roues, j'ai dessiné le Ø de celles que j'avais en réserve.
Demain (et pis les jours suivants), la miniature !