par récup'61 » 12 04 2016 à 09:10
Alors, je transmettrais les salutations et remerciements à mon Père...
Le bois descendait des forêts du jura. Le laiton, en fines barres, montait jusqu'à La Cure pour les lunetteries de Morez...
Le courrier postal était transporté dans les fourgons des ABDe 10 et 11, ou à même le sol dans la plate-forme desservie par le watt-man. Un jour lors d'une révision d'une automotrice, fut trouvé une carte postale qui fut mise dans une "boîte jaune" onze ans avant et qui avait glissé dans les interstices du bois pendant son transport par train. Elle n'était plus suffisamment affranchie. Tout une époque!
Ce n'est pas pour économiser sur l'usure de la ligne de contact que l'on abaissait le panto; c'est les frotteurs alu dont étaient munis les dits-pantographes qu'il fallait économiser. Car leurs achats, le remplacement, le graissage et une partie de l'usinage, l'ébarbage se pratiquaient au dépôt des Plantaz. Cela représentait des heures de travail.
Maintenant on utilise des barres de graphite.
En général, pendant les arrêts en gare le watt-man relevait le panto pour "refaire de l'air"; mais sur les longs convois et ceux avec des wagons marchandises, on relevait panto durant la marche aussi, lorsqu'on se rendait compte que l'air allait manquer pour desserrer les freins. Avec plus de 20 tonnes de charges retenue, il fallait serrer au "Westinghouse" pour éviter de << monter dans les ampères >> et que les résistances surchauffes. On chutait la CG à 2,5 bar sur 4 utilisé.