Le Réseau CFD des Charentes et des Deux-Sèvres‏

[Tirefond]

Allez, allez, pas de concurrence à Gala...On a du chemin (de fer) à faire.

Situons un peu, à nouveau, notre propos, toujours grace à la Michelin de 3Dmétrique.
On va faire maintenant une petite ballade de Burie à Cognac-Etat, court trajet de 15,3 km, qui était parcouru, en 1899, selon le train et le sens, entre 38 et 45 minutes environ.

Un petit rappel pour le trajet...

Un petit rappel pour les horaires...Ca permettra de remarquer, sur un horaire plus tardif, que nombre d'arrêts facultatifs ont ensuite été créés.

Tiens, d'ailleurs, savez-vous comment on fixait les horaires en 1899, et à quoi rimait cette mention, au bas du tableau ?

J'avais fait une petite recherche sur le sujet :

Bon, allez, faut y aller. On va prendre un train remorqué par la Cail n° 77

Très connu mais ça fait toujours plaisir.... Cl. AMTP sous Wiki Commons

Nous prenons la route, en direction de la première gare, Saint Sulpice de Cognac.

Géoportail - PVA 1950.

Environ 500 m après le départ de Burie nous franchissons la "frontière" entre Charente-Inférieure et Charente. C'est le pont de Peuillet qui marque cette frontière (pointe de la flèche verticale sur la PVA) :

Peuillet.

Peuillet.

A suivre...

[Tirefond]

Après Peuillet on arrive à Peuyon, au creux d'une petite vallée que la ligne traverse en ligne droite.

Géoportail PVA 1948.

Ce charmant petit hameau comprend de belles maisons, au nord :

Hameau de Peuyon. La ligne passait au bas de la photo.

Et un autre ensemble d'habitations avec un moulin à huile, au sud :

Moulin de Peuyon, que j'ai laissé dans son jus. De toutes façons il faisait gris ce jour là...

La ligne passait entre les deux :

Ancien tracé CFD à Peuyon.

Plus tard, à une date que j'ignore, une halte fut construite pour desservir ce hameau. Deux emplacements sont possibles. Au PN piétonnier du chemin qui joint les deux parties du hameau ou, un peu plus loin, au PN de la voie carrossable. Sur le terrain, aucune trace, aucune ruine ne permet de situer cette petite halte. Même en s'approchant :

Géoportail PVA 1948.

La ligne traversait ensuite, en s'approchant du village de St Sulpice de Cognac, une petite colline, au moyen d'une tranchée aujourd'hui entièrement comblée et reprise par l'agriculture. Une voie communale la franchissait par un pont.

Géoportail PVA 1950.

Seul subsistent, curieusement, les superstructures du pont (on a vu le même cas, avec Oie Galopante, au Gibeau, dans le fil sur les Economiques des Charentes).

Pont CFD à St Sulpice de Cognac, lieu dit Chez Tabois.

Et puis on arrive en gare de St Sulpice.

Gare de St Sulpice - Mesnac. (Encore un poulain, une treille, une lampe à pétrole sur le mur de la gare et la Cail n° 71. On doit être au début de l'exploitation)

Gare de St Sulpice - Mesnac.

St_Sulpice_CFD-(1).jpg (83.59 Kio) Vu 4698 fois

Mouais...elle a un peu changé ! (Cette photo n'est pas de moi mais provient d'un site traitant de la vallée de l'Antenne. Je n'ai malheureusement pas retenu le nom du photographe, c'est une erreur mais qu'il soit remercié. En cas de problème, suppression...)
A suivre

[Tirefond]

En quittant St Sulpice on passe devant le puits et le réservoir dont, finalement, l'aspect actuel est plutôt sympathique avec son petit toit de tuiles.

Gare de St Sulpice - Mesnac.

Après un PN sur l'IC 25 (D 55, aujourd'hui) la ligne gagne la zone humide et boisée des bords de la rivière Antenne.

Vers l'Antenne. Le ballast est toujours là.

On arrive maintenant au "Pont de Fer", ainsi nommé dans le secteur.

D'une trentaine de mètres de long, il franchit l'Antenne.

Le tracé de la ligne ayant servi de support à un chemin de randonnée "de pays" il fut, il y a maintenant de nombreuses années, repeint à neuf et un platelage correct avait été posé. Il est à nouveau en voie de dégradation.
L'espace existant entre les entretoises étant important, des mesures de sécurité avaient été prises pour éviter, je pense, la chute d'enfants dans la rivière, sous forme de câbles d'acier tirés d'une entretoise à l'autre et formant rambarde. C'était exciter les appétits de certains qui vinrent récupérer soigneusement tous ses jolis câbles pour leur usage personnel...

de même que la plaque du constructeur...

Nous voici de l'autre côté :

En avons nous fini avec les ponts ? Et non ! Comme dans la région de Migron, que l'on a vue plus haut, l'Antenne coule toujours aussi paresseusement et divague en plusieurs bras. Quelques mètres seulement après le Pont de Fer, voici un nouveau pont sur un bras de cette rivière.

Et, aussitôt après, nous terminons la traversée de la vallée de l'Antenne pour retrouver les vignes, en direction de la gare de Cherves-Richemont.

A suivre...

[3DMetrique]

(Cette photo n'est pas de moi mais provient d'un site traitant de la vallée de l'Antenne. Je n'ai malheureusement pas retenu le nom du photographe, c'est une erreur mais qu'il soit remercié. En cas de problème, suppression...)[/size]
A suivre

Ne t'en fait pas, la photo est de moi ! Prise en 2005 !

[Tiékoro]

Il est à nouveau en voie de dégradation.

Les deux maladies des ponts métalliques

-La fatigue sous les charges dynamiques
-La corrosion

Pour la première, elle est inéluctable au bout d'un certain nombre de cycles de charges/décharges dues à l'usage, le seul moyen de la limiter est de surdimensionner l'ouvrage (et de ne pas adopter de dispositions constructives non appropriées, ce qui n'étaient pas toujours le cas à cette époque ou le manque de recul sur les constructions précédentes limitait le retour d'expérience )
Pour la seconde, ben il suffit d'entretenir...

Et ces ouvrages qui ne subissent plus de charges (un piéton, à côté d'un train, même léger... ) devraient avoir une durée de vie pas infinie mais pas loin s'ils étaient régulièrement entretenus

[laromi]

Superbe balade M. Tirefond, cet endroit me parait particulièrement bucolique et mériterait que j'aille y faire un tour après une visite des caves de Cognac.
Quant à Mr Oie galopante j'ai pensé à une manipulation à la vue du fronton de la gare de Matha, mais non, après avoir retrouvé une image ancienne de cette gare, j'ai vérifié qu'elle portait bien le nom de Matha avec le logo d'un britannique bien connu.

[Tirefond]

Merci messieurs pour vos commentaires !
@ 3Dmétrique : mais bien sur ! Ca m'est revenu, c'est sur ce forum que j'avais pompé cette photo ! Merci !

Nous voici donc, dans les vignes, à la sortie du bois.

Le "chemin blanc" qu'est devenu le tracé CFD coupe un peu plus loin la voie communale qui vient de Chateau Chesnel, grosse propriété qui propose un gîte : ---> http://chateau-chesnel.e-monsite.com/

Après un kilomètre environ, deuxième PN avec une voie qui descend du hameau de La Garnerie.

C'est ici qu'il me parait logique de placer l'arrêt facultatif de La Garnerie (point rouge).

Géoportail - PVA 1948

Aucune trace sur le terrain, cet arrêt est seulement présent sur l'horaire de 1943 (désolé, mauvaise qualité).

On remarque ainsi, en comparant 1899 et 1943, qu'ont été ouverts, très vraisemblablement sous la pression des usagers et des communes, les arrêts fac. de Peuyon et La Garnerie, dont on vient de parler, mais également ceux du Coudret, de Fontenille et de Crouin.
En continuant vers Cherves nous apercevons bientôt, dépassant le sommet des arbres, une cheminée d'usine, tout à fait inattendue à cet endroit. Serait-ce une nouvelle laiterie ?

Il s'agit de la platrière de m. Daunizeau ouverte à l'époque du chemin de fer. Il n'en subsiste que la cheminée, apparemment en fort bon état (à la pointe de la flèche on en voit l'ombre portée).

Géoportail - PVA 1948

Il semble que cette platrière ait bénéficié d'un embranchement de pleine ligne car je suis tombé sur des correspondances entre les CFD et m. Daunizeau où se débattait cette question. L'entrepreneur, qui réclamait son raccordement, se plaignait de la mauvaise qualité des débords de la gare de Cherves malmenés par ses lourds charrois et menaçait d'aller livrer ses produits directement à la gare de Cognac-Etat en court-circuitant les CFD. Un plan montrait les améliorations à apporter aux débords de Cherves. Ca nous permet d'avoir un joli plan de gare...

AD 17

Sur le terrain on ne trouve aucune trace des voies de l'embranchement. On a pourtant cherché, Oie Galopante et moi...
Mais il est vraisemblable qu'il ait existé car, sur l'horaire de 1912, il est repéré, à défaut d'être desservi.

Copie de CFD Horaires 1912 029.jpg (227.74 Kio) Vu 4559 fois

L'entreprise Daunizeau, devenue le Groupe Garandeau, existe toujours sur la commune de Cherves-Richemont. Elle s'est déplacé au lieu dit Orlut où elle exploite une grande carrière de gypse. A proximité s'est installée l'une des trois usines Placoplatre de France qui dessert tout l'ouest du pays.
L'entreprise Garandeau exploite la carrière de Champblanc qui fut reliée à la gare de Cognac-Etat par une voie de 0,80 m qui s'arrêta en 1944 (j'en parlerai peut être un jour, qui sait...)
A suivre...

[Tirefond]

Après l'usine Daunizeau le chemin blanc s'interrompt pour devenir une promenade herbeuse et tortueuse. Voir le bas de la PVA précedente.

Et puis on arrive en gare de Cherves de Cognac, devenu en 1972 Cherves-Richemont.
2 vues direction Cognac :

MTVS 15

2 vues direction Burie :

La suite du trajet va nous mener rapidement à Cognac après passage aux haltes du Coudret et de Fontenille, difficiles à localiser.
Sur le terrain je n'ai rien trouvé et la ligne, tracée au flanc d'un petit coteau, se perd maintenant dans un bois-taillis difficilement pénétrable. Heureusement des PVA de bonne qualité nous aident.

Géoportail - PVA 1948.

Tiens ! Mais que se passe-t-il au niveau du PN près de la gare de Cherves ? Ce ne serait pas un train, par hasard ? Et bien si !
Si vous avez suivi depuis le début il devrait vous rappeler quelque chose. Un locotracteur (il n'y a pas de fumée...et l'on est en 1948), 5 tombereaux chargés de sable et un fourgon. Et bien c'est le train que nous avons vu passer au PN de Billon, près de St Bris des Bois ! Plutôt amusant de faire une poursuite par photos interposées, plus de 60 ans après. Et ce n'est pas fini, attendez un peu...
Continuons la recherche de nos deux haltes.
Il n'y a pas que les PVA qui aident, la carte aussi, et ses noms de lieux-dits :

IGN le Coudret.jpg (285.28 Kio) Vu 4484 fois

La flèche supérieure indique la gare de Cherves; celle du bas la trace du remblai permettant de retrouver la ligne au milieu des vignes, à la sortie des bois.
Alerté par la mention de la gare sur la carte je me suis replongé sur les PVA et... bingo !

Géoportail - PVA 1948.

Regardez bien ! Encore mieux que ça ! Et vous verrez le petit bâtiment de la halte du Coudret. Difficile de dire si c'est un bâtiment de style CFD ou un simple abri "tardif" monté en parpaing. En tout cas il n'y a plus rien sur le terrain. J'y suis passé deux fois, dont une avec Oie Galopante qui a pourtant un oeil de lynx (bizarre pour une oie, mais bon...) mais nous n'avons rien vu. Même le tracé a disparu. Une ligne électrique semble le suivre, mais c'est tout.
A suivre

[YVES]

Bonjour Tirefond et Oie Galopante.
A propos d'archéologie ferroviaire sur le terrain.
Il existe un outil extraordinaire, qui permet de retrouver à coup sur le tracé d'une ligne de chemin de fer, c'est le cadastre !
Il suffit de se connecter au site du géoportail. En plus, avec les outils vous pouvez aisément dessiner le tracé de la plateforme de voie sur un croquis. La taille des bâtiments est même mesurable...
Comme fond, vous pouvez utiliser une photo aérienne...

... ou une carte IGN.

En plus avec le curseur (entouré en jaune sur la première image), vous pouvez géolocaliser une gare, un pont... Très pratique pour se repérer et gagner du temps si l'on va sur le terrain avec un GPS.
Toute la ligne CFD Charentes est repérable grace au cadastre, je vous suivait ainsi depuis un long moment...
Parfois, cela permet aussi de réfléchir au travail des ingénieurs et topographes qui ont bâtit la ligne. Ici, pas de contraintes, de grandes lignes droites et de larges courbes. C'est bien différent des chemins de fer de l'Aisne, où il faut passer de la vallée au plateau bettravier. En Charentes, les CFD coupent tout droit à travers les parcelles cultivées. Pas comme en Champagne... A Cormicy (CBR), la ligne côté champs, "openfield" est en site propre, alors que côté vignes, vers Reims, elle est en accotement sur la chaussée. Vous imaginez, arracher des pieds de vigne qui produisent du bon Champagne, juste pour un train !...
En tout cas, bravo pour le boulot sur le terrain !

[Tirefond]

Bonjour Yves,
Oui, je connais le cadastre de Géoportail. Il m'a abondamment servi pour retrouver, entre autres, le tracé de St Porchaire-Taillebourg, dans le fil sur les Economiques Charentais, ligne éphémère n'ayant laissé que peu de traces sur le terrain.
Mais il faut aussi savoir se limiter pour ne pas assommer le lecteur par trop de redites. En l'occurence les données, ici, sont riches : les cartes IGN et Michelin anciennes, les vues aériennes de Google, de Bing, les excellentes PVA de Géoportail... et son fameux cadastre, Open Street Map qui, comme déjà dit ailleurs, reproduit en certains endroits le tracé des anciennes lignes, sans parler, quand on est dans le secteur, des visites sur le terrain...

Je remets, grossie, la PVA de cette petite et défunte halte.

Géoportail - PVA 1948

Mon attention dans le secteur avait été attiré par la présence, dans la haie bordant le chemin blanc qui dessert la halte, d'une longue clôture dont tous les poteaux sont faits de coupons de rails, de même que les montants des portails d'entrée de champs :

Tiens, encore un rail des Forges de l'Adour. Je crois lire (18)93. A.B. = Aciérie du Boucau ?

A suivre...

[Nicolas Novel-Catin]

C'est marrant, cette histoire de cinq minutes... J'ai démonté la vénérable pendule Paul Garnier de la gare de Tence (le seule encore complète des gares de Dunières à Saint-Agrève, sur les Voies Ferrées du Velay) pour la faire réviser par mon oncle Paul, qui s'y connait en horlogerie. Au remontage au printemps, j'ai remarqué moi aussi une différence de cinq minutes entre la pendule "mère" (celle qui est dans la gare) et la pendule "fille" (le cadran à l'extérieur qui reçoit son mouvement de la pendule "mère")... Comme quoi, ces cinq minutes se perpétuent même sur nos touristiques préférés !!!

P1120886.JPG (30.93 Kio) Vu 4393 fois

Il y a deux minutes entre le moment où j'ai pris la deuxième photo, mais bon :

P1120887.JPG (64.95 Kio) Vu 4393 fois

[Tirefond]

@ Nicolas Novel-Catin :
A mon avis, il ne faut surtout pas y toucher ! C'est du patrimoine vivant !
C'est une curiosité ferroviaire qui mérite même un panneau explicatif ! Vous pouvez vous servir de mon petit topo (en toute modestie...) parce que j'ai pas mal galéré pour trouver les différents éléments explicatifs qui sont très dispersés. Et c'est comme ça que j'ai découvert que le chemin de fer avait joué un rôle fondamental dans l'unification des systèmes horaires. Car c'était la première fois que notre vitesse de déplacement "biologique", la marche à pied, se trouvait considérablement "augmentée" par une technologie qui entrait en collision avec l'heure "vécue" en un lieu donné (jusque là, le cheval n'apportait, il me semble, qu'une accélération minime à notre vitesse de déplacement).
En effet, rares sont les gens (en dehors des professionnels concernés, bien sur) qui se posent la question de la fixation de l'heure, tellement cela semble évident car quotidien. Et si on y ajoute un petit point de vue historique, alors là...

[rail1435]

Je confirme les propos de Tirefond. En Suisse, c'est pareil: le chemin de fer a unifié l'heure.
Encore 2 nuits de repos, et mon séjour charentais (oléronais plus précisément) s'achèvera pour 2015.

[Tirefond]

Yves ayant montré dans ses exemples la large courbe de la ligne entre le Coudret et Fontenille je me contenterai d'essayer de localiser la halte facultative de Fontenille grâce, une fois de plus, à une PVA car, sur le terrain, j'ai raté son possible emplacement.

Géoportail - PVA 1948

Géoportail - PVA 1948 - Emplacement possible du bâtiment de l'arrêt de Fontenille, peut être révélé par son ombre.

De Fontenille à l'entrée de Cognac le tracé est en ligne droite à travers les vignes. Repris par l'agriculture il n'est guère visible sur le terrain à part un passage en léger remblai au PN du D 213 actuel qui n'était, semble-t-il, qu'un modeste chemin en 1948.

Géoportail - PVA 1948

Tracé CFD vu depuis le PN du D 213 en direction de Burie.

Vue du remblai au PN du D 213, direction Cognac.

Entrée dans le Cognac actuel, à peu près au niveau de la flèche blanche, vue vers Burie.

Entrée dans le Cognac actuel, à peu près au niveau de la flèche blanche, vue vers Cognac.

La ligne occupait ensuite l'emplacement de la rue des Dames actuelle qui n'existait pas ou alors sous la forme d'un modeste chemin de desserte des parcelles enclavées.

Vue Google.

Elle arrivait enfin au PN de la route de St Jean d'Angély (D2 en 1930, D 731 actuelle), transformé aujourd'hui en rond-point, où l'on reconnaît sans problème une maison de garde-barrière.

Vue Google.

A suivre...

[Tirefond]

Après le rond-point le tracé de la ligne CFD est maintenant occupé par la rocade de Cognac. Nous sommes dans le faubourg Saint Jacques qui donnera son nom à la gare. Sur la gauche de la photo, le terrain vague correspond au début des anciens débords.

Vue Google

Nous arrivons maintenant en gare...

La halle à marchandise de Cognac St Jacques, à gauche. Le BV a disparu.

Voici une autre vue de la halle, un jour d'hiver.

Cognac St Jacques entre 1900 et 1910.

Je ne connais que deux CPA de Cognac St Jacques. Voici la deuxième un jour de réjouissance, apparemment.

Train pour St Jean d'Angély.

Il n'y a que deux voies devant le BV. Sur la voie 2 se raccordait l'embranchement particulier de la verrerie Claude Boucher dont l'accès ferroviaire est toujours présent.

Il est temps maintenant de présenter l'ensemble de la gare, en 1948, avec ses voies de débord, assez nombreuses et bien occupées, en haut du cliché, et la verrerie en bas. Et c'est là que prendra fin la poursuite de notre petit train de sable que l'on a vu, une première fois à l'arrêt de Billon (page 5) et une deuxième fois "brulant" la gare de Cherves (haut de cette page 13)...

Cherves - Sur cette vue, il vient de passer le PN.

On reconnaît 3 wagons de sable pleins en cours de manoeuvre pour pénétrer sur l'embranchement et, plus haut, en attente, vraisemblablement, de retour sur la gare de St Bris-St Césaire (voir page 7), une rame de tombereaux vides (on voit l'ombre des bords au fond, ce qui n'est pas visible quand ils sont pleins)

Si l'envie vous venait de manoeuvrer sur cet EP je vous joins la consigne :

Consigne de manoeuvre sur l'EP de la verrerie Boucher.

Et le plan :

Plan de l'EP de la verrerie Boucher.

A suivre...